Émirats arabes unis

 

10 octobre 2009

A quelques miles de la côte, je jète un dernier coup d’œil sur mon billet de bateau, comme si je jetais un dernier regard sur l’Iran et comme pour me rappeler tous les problèmes de paperasseries que j’y ai rencontré, je constate que les données me concernant sur celui-ci sont complètement erronées, j’ai changé de nom et d’origine, je ne m’appelle plus Maquelin mais Maguelin, je ne suis plus originaire de Switzerland mais du Swaziland (que je sais même pas où cela se trouve mais heureusement qu’il ne s’agit pas d’un papier officiel sinon je me ferais sûrement un remake de Brazil 2000

Il est vraiment temps que je tourne la page car ce pays m’a demandé beaucoup plus qu’il ne m’a apporté. Ma main se referme sur mon billet en le transformant en une boule de papier froissé et c’est avec un certain plaisir que je vise une poubelle et m’en débarrasse.

Je monte sur le pont histoire de profiter encore un moment de l’air pur du large et le soleil naissant m’offre un beau spectacle en me faisant découvrir petit à petit la terre qui se rapproche, je me sens à ce moment précis complètement libre et un étrange sentiment de bonheur envahit tout mon corps en me donnant l’impression que je flotte dans un nuage de ouate, je vais enfin revoir ma Tite Femme.

Malheureusement cette sensation s’estompe plus je me rapproche de la côte, la réalité me rattrape plus je découvre ce nouveau paysage qui m’attend, je vois au loin des buildings immenses voilés par un nuage de pollution, puis se dessine petit à petit des 10aines de plate-forme pétrolière et enfin le bateau manœuvre et accoste dans un grand port industriel.

la ville de Dubaï dans son nuage de pollution

on distingue à peine l'immeuble Burj Dubaï et ses 160 étages

Le vieux bateau est à quai depuis plus de 2 heures et demi quand enfin ont nous laisses descendre en nous priant de laisser toutes nos affaires sur le pont et monter dans le car des douanes qui nous attend. La suite n’est qu’un film d’horreur car après un trajet de quelques minutes, entassés comme des sardines avec un chauffeur qui se prend pour un pilote de formule 1, nous finissons sur un petit chemin poussiéreux et sommes parqués dans un cabanon pourris où les hommes et les femmes sont séparés et installés dans des zones différentes.

Puis commence l’attente, une interminable attente où chaque fois que l’un de nous se lève pour se dégourdir les jambes ou allez faire son petit besoin, un des agents, toujours le même, le réprimande d’un ton sec en lui ordonnant de se rassoire, comme s’il parlait à des chiens. Après une bonne heure de ce manège grotesque, mon groupe est conduit dans une autre salle d’attente où à tour de rôle nous sommes pointés du doigt par un agent des douanes et emmenés un par un dans une pièce voisine pour ce qui à l’air d’être un contrôle oculaire.

Mon tour arrive, je suis enfin pointé du doigt, je me lève et suis l’agent qui à peine arrivé dans la petite pièce se retourne, puis me toisant du regard il me lance très sèchement une phrase en arabe, comme si je n’étais qu’un esclave dont la vie ne dépendait que de sa bonne volonté. Je le fixe à mon tour droit dans les yeux et tout aussi sèchement lui répond en français: Si tu as quelque chose à me demander, alors fait le dans une langue que je comprenne et sur un autre ton. Les traits de son visage laissent transparaîtrent une réelle surprise, il se ressaisit, son visage redevient sévère puis il me lâche sur un ton toujours aussi sec "Passeport" en tendant la main.

après le nuage de pollution, voici les plates formes pétrolières

qui se compte par dizaine

Sans le quitter des yeux, ma main fouille ma sacoche et saisit mon passeport que je lui tends en disant en français sur un ton quelque peu moqueur : Et bien voilà, il suffit simplement de le demander, essaye la prochaine fois avec le sourire.

Il baisse les yeux pour le prendre et là tout change car à la vue de la couleur de mon passeport son visage se décompose, il le prend, l’inspecte, puis me regarde à nouveau, cette fois avec embarras et d’un ton complètement différent me demande si j’ai un visa pour le pays.

Ma réponse négative lui permet de se rattraper, car avec un grand sourire, il me fait sortir de la pièce sans passer par le contrôle oculaire que tout le monde a subit, m’accompagne directement au guichet visa et me quitte en me souhaitant un bon séjour.

Il est midi quand je retrouve mon vélo, je n’ai que 13,5 dollars en poche, nous sommes vendredi et tout est fermé, le soleil est au zénith et la chaleur pesante au rendez-vous quand je donne mes premiers coups de pédales sur cette terre inconnue pour moi.

Cette nouvelle découverte commence bien mal, de plus avec l’estomac vide, mais restons positifs, j’y ai gagné quelque chose de très important, une confirmation de plus que l’égalité des hommes n’est réelle que sur un joli bout de papier perdu très certainement dans le tiroir poussiéreux d’un musée quelque part dans le monde et que nous ressortons parfois pour nous donner bonne conscience.

Une confirmation de plus que je ne suis vraiment pas fait pour ce monde, une réalité de plus qui me permet une fois encore de poursuivre mon voyage sans regret et sans remord, qui me permet de vivre pleinement la vie que j’ai choisis et d’en profiter à 100%.

une fois acosté, le paysage n'est pas mieux

la ville de Dubaï, un chantier à ciel ouvert

rien que sur cette photo il y a 18 grues, ca construit de partout

Bref, revenons à des choses plus gaies, à des choses plus réelles, plus humaines, revenons à ce pays sur lequel je ne pourrais pas dire grand-chose vu que je n’y suis quand stand-by pour 2 ou 3 semaines et que les pays arabes, après 8 mois, commencent vraiment à me sortir par les trous de nez car ici aussi les femmes ne sont pas présente hormis les Hindoues, africaines et Asiatiques qui sont venues ici afin de gagner leur vie en travaillant dans des conditions que je ne préfère pas imaginer vu qu’ici c’est l’argent du pétrole qui dicte sa propre loi en muselant tout le reste.

Ici aussi les hommes sont tout le temps en train de cracher sur le trottoir et les rares femmes du pays que je peux voir sont entièrement voilée, ici aussi ce qui s’appelle Liberté passe avant tout par la religion, mais bon, j’y retrouve enfin de la nourriture servie chaude et de vraies toilettes où je peux pisser sur le placet si l’envie m’en prend, celle où je peux rester 1 heure en lisant un journal si j'en ai envie.

Ceci dit, pour revenir à la ville de Dubaï, j’avoue, malgré ma répulsion pour cette ville, qu'elle est vraiment surprenante question architecture, ce n’est pour le moment qu’un immense chantier à ciel ouvert mais ce qui est déjà sortit de terre à de quoi rendre misérable n’importe quel architecte de chez nous (ils devraient avoir l’obligation de venir ici deux semaines durant leur étude afin de voir ce qu’est de l’architecture 

il n’y a presque aucun bâtiment rectangulaire ou carré, aucune façade plate et morne, chaque building a sa propre forme, aucun ne se ressemble si ce n’est dans un parfait mélange entre fer et béton, aluminium et vitrage teinté, un mariage réussi des matériaux et des formes qui donne vie à chaque bâtiment, ici tout est possible, surtout dans les aménagements intérieurs qui sont à la démesure du Dieu argent.

Et que dire de plus, que c'est un véritable patchwork de quartier éthnique bien distinct, qu'il y a autant de gros 4x4 et voiture longue comme je n'en n'avais jamais vu que de voiture "propre" et que cette ville est une plaque tournante du petit commerce de pièces détachée pour l'afrique.

taxi bateau de la crique de Dubaï

tout sauf carré, ici les courbes et les arrondis sont à l'honneur

Elle est construite en plein désert et les moindres locaux sont climatisés, ici l’écologie n’a pas sa place, seul compte l’argent et la politique actuel de faire de Dubaï un passage obligé de tous touristes se respectant, ouvrant la place à toutes les folies humaines, en grande partie possible grace au bienfaiteur de cette ville, le Sheikk Zayed, passant par le gazon et fleurs en tous genres qui recouvrant tous les espaces possibles, de l’aquarium géant en passant par la patinoire olympique ou la piste de ski dans ces centres commerciaux géants où toutes les grandes marques connues se bousculent pour y être présente.

Un parfait reflet de notre société de consommation mais mon optimisme légendaire a encore frappé, j’y ai quand même trouvé du bon, je peux apporter une réponse à YAB concernant les panneaux solaires qui ne couvrent pas les toits de cette ville, je sais pourquoi, car il vaut mieux y construire un héliport, ça rapporte au moins de l’argent 

(En parlant de lui, je sais que beaucoup d’entre vous on regardé son film, vous l’avez aimé ? J’en suis sur, il y a de belles images. Vous l’avez bien compris ? Je sais que vous l’avez compris, et maintenant, franchement, combien d’entre vous on changé leurs habitudes de vie ? Ca aussi je le savais, vous comprenez maintenant pourquoi j’ai perdu toutes illusions sur le devenir de la planète, alors sortez vos petits sous et profitez de la vie pendant qu’il en est encore temps, mais surtout n’oubliez pas de préparer votre mea-culpa pour nos enfants et leurs descendants)

des acquariums géants dans les super-marché

avec des décors époustouflants (ici des spécimens de plus de 2 mètres de long)

et même un requin baleine de plus de 5 mètres

Te dieu, Maguelin du Zwaziland, tu as vu un peu ce que tu écris, je n’y vois que des phrases et des lignes aussi noir qu’une nuit sans lune, des textes couleur encre de chine, qu’est ce qui te prend, tu perds la boule ? Deviendrais-tu négatif ou futur éco-terroriste ? Serais-ce parce que tu es encore bloqué à attendre un visa, que tu es encore coincé dans une chambre d’hôtel sans pouvoir pédaler ?

Haaa non, je comprends, elle te manque c’est ça hein ! Alors reprend toi vite car pendant que tu es en train de dormir sagement, là voilà qui pousse doucement la porte de ta chambre d’hôtel, elle se déshabille silencieusement afin de te rejoindre dans ce lit bien trop grand pour toi tout seul, elle s’allonge à coté de toi tout en douceur afin de ne pas te réveiller et s’endort en se collant contre toi.

la belle Isab'Elle qui retrouve son sourire

et pour mon plus grand bonheur son petit grain de folie

telle la reine cléopatre sur son trône

Tel était ce que nous nous étions dit par téléphone, nous retrouver enfin mais durant les 24 premières heures ne pas se jeter l’un sur l’autre, était-ce par jeu ou pour se laisser le temps de se retrouver en douceur, je ne le sais pas, peu importe car rien ne sait passer comme nous l’avions prévu, le maître d’hôtel a frapper contre ma porte avant de laisser Isabelle entrer dans la chambre.

Elle m’a découvert à moitié éveillé, la tête dans le cul par la faute d’un marchand de sable qui à tardé à venir cette nuit là tant j’étais excité de la retrouver, puis elle s’est déshabillée et nous nous sommes allongés dans le lit, sans un mot, nu comme au premier jour, chacun d’entre nous humant à plein nez l’odeur de l’autre, chacun les mains tremblantes au contact du corps de l’autre.

Notre promesse ne résista que 10 secondes au contact de nos corps, à peine le temps de se dire bonjour que nous nous enlacions pour épouser le moindre centimètre de peau de l’autre, 10 petites secondes pour retrouver ces frissons intérieurs et cette émotion qui vous font vibrer comme ci c’étais là première fois, puis nous nous sommes aimés sans retenues avant de sombrer dans le sommeil, l’un contre l’autre, nous étions enfin à nouveau réuni après 5 mois de séparation.

des sols en marbres incroyables

des décors extérieurs grandioses

et des intérieurs à vous couper le soufle

En nous réveillant quelques heures plus tard, nous n’étions même pas surpris de nous retrouver dans le même lit, comme si nous n’avions jamais été séparés, comme si nos vies s’étaient mises en stand-by pour reprendre exactement là où nous les avions laissées, simplement heureux d’être tous les deux ensembles, à nouveau réunis, à nouveau entier, complet de par la présence de l’autre, deux entités ne formant qu’un seul être, deux entités pour former le NOUS qui nous manquait tant.

Sur les 8 jours que nous avons passés ensemble, nous ne sommes sortit de la chambre qu’à trois reprises, pas parce qu’il n’y a rien à faire à Dubaï, (quoi que, après réflexion, mis à part du shoping, il n’y a vraiment rien d’autre à faire ici) mais parce que le fait d’être réunis nous suffisaient largement, pouvoir à nouveau discuter sans fin, se coller l’un contre l’autre en chien de fusil en ne faisant rien suffisait à nous combler, à nous remplir, ces moments de bonheurs était aussi suffisants pour lui redonner un visage serein, pour effacer toutes ces traces visibles sur son visage que lui on laissés les tracas de la vie moderne et lui redonner ce sourire que j’aime tant voir dessiné sur ses lèvres.

J’aimerais parfois être le maître du temps, pouvoir quand bon me semble l’arrêter dans ces instants de bonheur afin que ceux-ci soient éternels, mais je ne le suis pas et malgré le fait que j’ai essayé de vivre pleinement ces 8 jours, ceux-ci sont passés bien trop vite et nous voilà à déjà à l’aéroport, devant le portique, point que je ne peux franchir, où je devrais la laisser partir.

Nous nous regardons droit dans les yeux, sans pouvoir nous laisser aller à nos envies, simplement pouvoir se serrer dans les bras et s’embrasser sans fin, ici cela est interdit, nous sommes obligés de nous dire un "au revoir" dans la retenue, comme une fin ratée, un goût amer après tant de plaisirs et de bonheur, je ne peux que glisser ma main dans ma poche, lui prendre la sienne et glisser sur son annulaire une bague de fiançailles, en lui demandant ci elle veut bien encore de moi.

et non, pas en suisse, simplement dans un super marché

petit détail d'une colonne

ne manque plus que la neige qui tombe

Elle regarde la bague, puis ses yeux remonte chercher les miens, ses yeux qui maintenant brillent de miles éclats, tel deux diamants, puis ses lèvres s’entrouvrent et laisser passer un "oui" qui me remplit d’un intense bonheur.

Toujours sans pouvoir nous laisser aller à nos émotions, nous nous lâchons la main, elle passe le portique et nous voilà séparé par une vitre qui ne pourra pas arrêter nos regards durant son enregistrement, qui ne pourra pas empêcher le passage des nombreux bisous que nous déposons l’un et l’autre sur notre main avant de nous les envoyer en soufflant sur celle-ci.

Puis elle disparaît dans le couloir menant à son avions, fait demi-tour avec l’espoir de m’envoyer un dernier bisou, j’étais encore là, j’attendais ce dernier bisou. A peine rentré à l’hôtel, je me rue sur les dernières victuailles qu’elle m’a rapporté de suisse, comme pour faire durer le plaisir de nos retrouvailles, et ce jour la, chocolat, fromage et cervelas avait un goût unique, un goût magique, celui de l’amour.

Au moment où je vous écris ces lignes, cela fait trois jours qu’elle est partie et que j’attends toujours mon visa pour l’inde, trois jour interminable, trois jours sans fin, ils me l’ont promis pour demain, mais peut importe, je suis encore plein d’elle, plein de nous, je n’ai plus rien à dire sur ce pays que je n’ai fait qu’entrapercevoir.

Mais cela ne me dérange pas, bien au contraire, cela va me permettre de remettre l’église au milieu du village, mettre les points sur les i de certains bruits qui courent et qui sont parvenus à mes oreilles, rassurer certaines personnes qui se font du soucis avant que je ne reparte pour une nouvelle aventure, mais, et surtout, répondre au sms qu’Isabelle m’a envoyé deux heures plus tard, juste avant de monter dans son avion…

quand je vous disais qu'elle avait retrouvé son sourire et son petit grain de folie, ici dans le rôle de l'âge de glace3

ch'uis pas si maigre, vous voyez, ch'uis juste mal rasé (cherchez Isabelle... quand je vous dit que je n'ai d'yeux que pour elle

)

Commençons par remettre l’église au milieu du village : Pourquoi il voyage… Je crois que nous avons tout dit sur la page Pourquoi partir, mais à première vue peu de gens l’on lue. Non, je ne fuis pas ceci ou cela, non, je ne cours pas non plus après la mort de mon frère ou toutes autres chimères et non je ne suis pas à la recherche d’un but à ma vie car si but il devait y avoir, ce voyage serait à lui seul ce but car ne dit on pas que l’horizon s’élargit devant celui qui voyage ? (merci Dominique)

Alors je ne peux que vous renvoyer à la page que j’ai mentionné plus haut et peut-être apporté une petite précision perso que je n’aurais pu imaginer avant de commencer cette aventure. J’acquière au fil des mois que je passe à voyager un peu de cette paix que nous recherchons tous et que si peu d’entre nous trouvent, plus le temps passe et plus je suis emplit par les bienfaits de cette liberté retrouvée où tout devient possible.

Tous les hommes meurent un jour, mais peu d’entre eux prenne le temps de vivre. Pour ma part, je ne craignais plus la mort depuis longtemps et maintenant plus que jamais, la mort ne me fait vraiment pas peur, je l’accepte même complètement car j’ai vécu et maintenant je Vis pleinement.

l'immeuble Burj Dubaï, le plus haut du monde avec ses 160 étages et près de 500 mètres de hauteur (avec une belle sculpture de Botero)

pour les vaudois, les trois petites tours que l'on voit sur la gauche son aussi haute que celle de montreux, juste pour vous donner une idée, pour les autres, la tour Effel est petite à coté de ce molosse (la hauteur est tellement impréssionante qu'on dirais que ca penche)

merci Tite femme, z'avet vu ce qu'elle ne ferait pas pour vous

Passons au point sur les i : Tite Femme, ne les écoutes pas quand ils te disent que je ne t’aime pas sinon je serais rentré avec toi, ces gens ne me connaissent pas, tous les hommes sont différents et les manières d’aimer aussi, toi tu sais que je suis toujours l’exception qui confirme la règle. Ils ne savent pas ce que j’ai pris sur moi de devoir te laisser régler seul ce que tu avais à régler de ton passer afin que nous puissions vivre pleinement notre présent.

Ils ne savent pas le nombre de fois que j’ai pleurés en sachant ce que tu vivais et ce qu’ils te faisaient vivre tous ces jaloux du bonheur et ces empêcheurs de tourner en rond, je ne peux te jurer que notre amour est indestructible et infini, (quoi que, avec ce que nous avons déjà vécu)

Je ne peux que te promettre que tant que nous serons amoureux l’un de l’autre, nous vivrons notre amour comme aucun d’entre eux ne là vécu ou même rêvé, comme nous le vivons depuis bientôt 6 ans malgré tous ce qui nous y empêche. (Notre passé fut parfait, notre présent est merveilleux, notre futur ne peut être décrit par un mot existant tant il sera incroyable)

Pour finir le chapitre des points sur les i, et pour répondre définitivement à la question, parlons fidélité:

Il est vrai que l’humain n’est pas fidèle, sexuellement parlant, comme bon nombre d’animaux sur cette planète, que ce n’est qu’un dogme de notre bonne vieille église. Quand ils te disent que je dois sûrement te tromper à tour de bras, ils ne connaissent rien de ma vie et encore moins de mon vécu, il est tellement simple de transférer sur les autres sa propre histoire afin de se donner bonne conscience.

Ils ne savent pas que j’ai pleinement vécu ma vie sexuelle, que j’ai durant de nombreuses années fait partie du monde libertin, ils ne savent pas non plus que quand tu m’as connu j’avais 5 petites amies en même temps et que je prenais un malin plaisir à découvrir toutes les voies possibles du plaisir, donc ils ne peuvent même pas imaginer que j’aie pu réaliser bien plus que tous leurs phantasmes réunis et que j’ai pu réaliser plus que je ne pouvais l’imaginer moi-même, alors il y a bien longtemps que je n’ai plus rien à me prouver et encore moins à prouver aux autres et que je suis passer depuis fort longtemps dans le camp de ceux qui préfère la qualité à la quantité.

tellement haute que le soleil se reflète dedans, et toujours aussi penchée

soyons un peu artiste

et si je la met droite, c'est les bâtiments à coté qui sont penché, j'ai pas vraiment compris la chose

Mais ce n’est pas la chose la plus importante qu’ils ne sachent pas, ils ne connaissent rien de toi non plus, ils ne savent pas que tu es la meilleure, que toi seul est capable de coller des crises de priapisme d’un simple regard, que tes mains, ta bouche, et toutes les autres parties de ton corps sont fait pour l’amour et sont experts dans cet art, que si un jour la sexualité devait prendre forme humaine, elle te ressemblerait comme deux gouttes d’eau.

Alors Tite Femme, tu ne dois pas avoir honte de qui j’étais ou de qui nous sommes, n’aient pas peur de leur dire à voix hautes ces quelques lignes ou alors vit pleinement comme moi et laisse les parler et jaser car tu sais que j’ai trouvé la perle rare, celle qui est capable de tout et qui est devenu mon tout pour l’infini et au-delà

décors de super marché, des murs d'eau de plus de 10 mètres de hauteur avec des plongeurs de taille réel

Pas le droit de porter de petites robes, de s'embrasser ou de montrer des signes d'affection (se tenir par la main par exemple) on veut bien de notre argent mais pas de notre manière de vivre (moi je propose qu'on leur demande d'enlever leur voile et d'embrasser leur femme quand ils viennent chez nous )

une dernière parce que je la trouve cool

Pour terminer par une touche de gaieté ces quelques lignes bien trop sérieuses à mon goût et leur laisser une porte de sortie pour qu’ils puissent continuer à parler de moi en mal, car comme disait Voltaire : Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dite mais je me battrais pour que vous puissiez le dire, je conclurais donc par cette belle phrase : On ne trompe jamais sa femme, on se trompe simplement de femme 

comme elle est belle avec ce sourire n'est ce pas

non, c'est pas la même que plus haut, pis de toute façon je fais ce que je veux, na

(dans notre petite cabanne de bois, je t'en construirais une aussi belle)
on serait presque bien assortit

Passons maintenant à la phase résurrection, pardon rassurage : Effectivement mon physique a complètement changé (tu parles, avec 21 kilos de moins, difficile de cacher la chose) mais je ne suis pas devenu un rachitique sur roulette ou un cyclopathe fou,  j’ai, comme je l’ai expliqué dans une lettre en réponse à Estelle qui se faisait beaucoup de soucis pour moi (une de nos filles) simplement perdu ce gras qui ne me servait à rien et que je devais trimballer dans les montées, car malgré moi et le fait que je vive ce voyage plutôt de manière cool et du coté bon vivant, je suis devenu un sportif fumeur d’endurance et mon corps c’est tout simplement adapté à cette nouvelle vie en me faisant retrouver le corps de mes 20 ans, celui que j’avais quand je l’entretenais.

Isa pourra vous le confirmer car je suis passé sur un pèse personne moderne en sa présence, vous savez, cette machine bizarre qui vous donne votre poids, masse musculaire, graisseuse et tous pleins d’information étrange qui ne veulent rien dire pour moi, et bien d’après elles, (oui, je parle de la machine et d'Isabelle) je suis parfait (je l’ai toujours dit 

ok, les trois mois passés dans les régions désertiques de l’Iran sous un soleil de plomb ont fini de me sécher et m’ont rendu quelque peu tendineux en suçant les moindres petits restes de graisse qui se cachaient par-ci par-là, en assèchent jusqu’à l’eau de mes cellules, mais les provisions que ma Tite femme m’a rapportez de suisse et ces deux semaines de grosses bouffes on vite fait de me redonner de jolies petites formes galbées, alors vous voilà rassurés, plus besoin de vous faire du souci, je m’occupe très bien de moi ok, Isa aussi 

une patinoire en plein centre commercial

photo spécial pour la "pustule" (Estelle) qui à horreur des Crocs, alors voilà un mur de Croc

spéctacle d'eau sur fond de musique en pleine rue

Nous arrivons

au sms, celui  que tu m’as envoyé pour compléter ton "oui" Tite femme, celui ou tu me dis je te site : Je suis tellement fière de faire la deuxième partie d’un homme voyageur comme toi. C’est plutôt à moi de te dire merci d’accepter un Peter Pan à roulette comme moi, à moi de te dire comme je suis fière et heureux qu’une femme intelligente et belle comme toi, si pleine d’amour, de tendresse et de compassion, accepte un homme de mon espèce.

C’est à moi de te dire merci d’accepter de vivre mes folies, d’accepter la seule vie que je sois capable d’offrir, une vie si différente de ce que tu pouvais imaginer ou espérer, merci de ton amour ma Tite femme, merci pour tout ce que tu m’as appris et apporté durant ces années

Je t'aime moi non plus (veLO-VElo)

Voilà, la page Emirats se termine sur ces jolis mots, du moins je l’espère car je n’ai toujours pas de visa,  la promesse du "visa demain" c’est transformé en un refus, alors nous verrons bien ce qu’a donné ma visite à l’ambassade et si après l’heure de discussion il me le donne vraiment dimanche matin par coursier spécial comme promis, vais-je enfin pouvoir m’envoler vers d’autres cieux, vers d’autres lieux ?

Cela est une autre histoire que je vous raconterais si je survis à cet amour fou qui m’envahis chaque jour un peu plus et à cette mousson complètement décalée et si violente (5 octobre 2009, 800 morts à Mumbai) que l'inde n'en n'avait pas connu depuis près d'un siècle (1910) vive les changements climatiques

ils ont même cronstruit une fausse venise sur un faut plan d'eau, où s'arreteront ils

on ne compte pas l'argent, on peut éclairer les bâtiment

et même jusqu'aux palmiers dans les rues

 

système de climatisation naturelle de certains bâtiments sur fond de parabole (j'ai pas vraiment compris la technique)

j'ai traversé des endroits tellement chaud que les bougies rangées dans ma remorque se sont aplaties et tordues

et pour qu'il n'y est pas de jalousie, une photo spécial "tite Julie"

veni vidi reviensi? Oui

Viavelo Indes

Indes
Carnet de voyage
Carnet de bord