Malaisie2
18 février 2012

Mais quel plaisir de changer de pays, de revenir dans un coin "civilisé" ou plus humain, un endroit où l’on ne vous regarde pas de travers quand vous allumez une cigarette, un endroit où les lits sont plus petits et que vous dormez les pieds dehors où les questions fusent à nouveau à la vue de nos drôles de moyens de locomotion. Quel bonheur aussi de retrouver un coin de la planète où nos petits moyens nous permettent de vivre et non survivre, même la pluie qui nous reçoit dans ce pays n’arrive pas à enlever nos sourires qui illuminent nos visages ...Pourvu que cela dure...

à peine montés sur nos vélos que les gens nous arrêtent pour nous offrir à boire et à manger... Ca change de l'australie

on croise de bien curieux vélos dans la ville de Singapour

ce fut un bon choix cette petite route, pas une seule voiture, que des vélocipèdes locaux

 

Encore plus heureux de retrouver un espace roulant commun où chacun à sa place, où nos vélos ne sont pas la cible des plus gros, comme un semblant de bonheur retrouvé quand les véhicules font de large détour pour ne pas vous poser de problèmes, ou tout simplement pour éviter de rouler dans une flaque d’eau pour vous détremper. Les gens ouvrent les vitres de leur voiture et nous saluent, nous souhaite la bienvenue chez eux, ils nous klaxonnent en nous faisant de larges sourires.

Nous savons toutefois que ce plaisir ne va être que de courte durée, que la réalité du monde que nous voyons et la direction qu’il prend aura tôt fait de reprendre le dessus. Peut importe, vivons le moment présent comme s’il était le dernier que nous allions vivre, et profitons pleinement de ce moment de béatitude, ces moments qui deviennent malheureusement de plus en plus rares dans notre monde moderne, voir inexistants.

Isabelle est vraiment heureuse sur ces petites routes...

...moi aussi à voir la tête que je fais

non Isa, c'est pas parce que nous avons des admirateurs que tu dois le faire qu'avec une seule main

 

Nous ne passons qu’une seule nuit à Singapour car nous savons très bien que cela ressemble trop à ce que nous avons quitté, nous savons aussi que de l’autre coté du pont, notre pouvoir d’achat va presque nous offrir une vie décente, nous allons enfin pouvoir manger à notre faim, ne plus nous faire de soucis sur cette question qui a hanté beaucoup de nos journées, où allons nous dormir ce soir.

Ces 24 heures à Singapour nous ont quant même permis de faire de très sympathiques rencontres, de nous faire arrêter en chemin par des gens nous proposant de faire un stop dans leur maison pour boire un thé et manger une petite sucrerie. A la sortie de la ville, nous empruntons une toute petite route qui, nous espérons, va nous sortir du brouhaha ambiant.  

la nature nous surprendra toujours

la malaisie... musulmans, chinois et ici l'inde

quand l'homme n'a pas encore tout détruit, nous croisons des plantes surprenantes, ici une carnivore bien connue

 

Ce fut un bon choix, aucune voiture ne circule, nous croisons une ribambelle de singes qui joue le jeu de la pose photo, puis nous voila entouré par une équipe de cyclistes, qui chaque week-end monte sur leurs vélos pour se changer les idées et retrouver un peu de "nature". Notre arrivée sur sol asiatique commence plutôt de manière fort sympathique.

Nous nous rapprochons inexorablement du pont qui enjambe le bras de mer qui sépare Singapour de la Malaisie. La journée est belle, et le soleil qui est de la partie aujourd’hui fait ressortir les couleurs de la nature, les couleurs de la vie. Que demander de mieux, quoi de plus agréable à vivre. Ma tête se vide, je ne suis plus vraiment assis sur mon vélo car mon esprit vagabonde à sa guise.

Soudain un bruit me tire de mes rêveries, comme si quelque chose venait de tomber sur le sol, et au moment où je vais plonger mes yeux dans mon rétroviseur, un cri de douleur retenti. Je vois une masse sombre au sol, je vois le corps d’isabelle allongé de tout son long à coté de cette masse sombre. Je n’ai pas le temps de reprendre mes esprits que mes mains serrent déjà de toute leur force les freins de mon engin.

quand l'homme ne détruit pas, ils polluent...

...tout ce que vous voyez sur ces 2 photos ne sont que des déchet de plastique, un vrai régal pour les yeux... et cela à perte de vue

 

Je saute de mon vélo et le laisse tombé sur le coté car je vois Isabelle qui se tient la tête avec les mains en poussant des gémissements qui me glace le sang. Je cours dans sa direction me demandant comment cela à pu se passer. Arrivé près d’elle mes pieds glissent, je n’arrive pas à la dégager de son vélo tellement le sol est glissant. Je vois le mur en béton a coté d’elle et directement je comprends que sa tête est venue s’écraser contre ce mur. Est-ce la peur ou ses gémissements qui font que je réfléchis comme rarement en imaginant toutes les possibilités et surtout le pire ?

haaa la mousson, pas moyens de planter la tente car les cotés de la routes sont sous les eaux

et malgré nos capes de pluie, nous finissons détrempés tellement la pluie est violente

 

Le vélo dégagé, je vois la douleur qui marque son visage, ses yeux sont fermés, ses mains tiennent toujours sa tête, elle bouge au ralenti ce qui n’est vraiment pas fait pour me rassurer. Je commence à m’agenouiller à côté d’elle pour lui porter secours quand soudain je constate que ce n’est pas Isabelle qui bouge au ralenti ??? Je me vois m’agenouiller tout lentement à ses cotés, je vois mon bras tout aussi lentement partir en avant pour la toucher et lui montrer que je suis là, tout ce que mes yeux voient bouge au ralenti, comme si mon esprit vivait plus vite que mon corps car durant ce laps de temps j’ai l’impression d’avoir eu le temps de refaire le monde, étrange sensation.

la malaisie n'est vraiment pas le pays à visiter pour son architecture, mais heureusement, à de rares occasion nous croisons quelque chose qui sort du lot

Nous en avons eu des chambres différentes, des jolies, des très sales, mais jamais aussi petite que celle-ci... on sait maintenant ce que ressente les lapins dans leur clapiers ... quoi que.. eux ont la chance de voir dehors, nous pas, aucune fenetre ou ouverture...

 

La suite tient plus des reflex que de la réflexion car instinctivement des souvenirs me remontent en mémoire, cours de samaritains, sensibilisation, tous ces gestes de premiers secours exécutés il y a tellement longtemps que je me demande même comment ils peuvent être si clair à mon esprit à ce moment précis. Mes mains font le tour de sa tête, cherche la chaleur du sang, je lui parle, lui demande de me regarder et dès que ses yeux s’ouvrent les miens plongent dans son regard pour en savoir plus.

Heureusement, je ne trouve rien qui m’alerte si ce n’est son regard un peu hagard, ma voix devient plus sèche pour que son esprit reprenne le dessus et après quelques instant la voila assise à côté de son vélo. Plus de peur que de mal, du moins à mes yeux car vécu du coté d’isabelle, c’est une violente douleur crânienne et une superbe bosse à venir dans les minutes qui vont suivrent.

enfin un musée qui à l'air d'être interressant, ça va nous changer un peu... malheureusement il sera fermé...

l'humidité est telle que les arbres sont capablent de pousser en pleine façade, profitant juste d'une petite fissure

voici l'intérieur d'une maison faite de bambou et feuilles de palmiers... cherchez l'intrus... je vous aide... un aspirateur

 

Après quelques minutes, mon petit samouraï reprend le dessus, remonte sur son vélo, donne les premiers coups de pédales avec la peur que cela recommence. Le pont est enfin franchi, nous trouvons de quoi nous loger pour les 2 semaines à venir car l’Australie nous a vraiment épuisé, nous devons retrouver un peu de force, avoir à nouveau une certaine quantité de ressources pour continuer notre périple et surtout réparer le mur qu’Isa a méchamment cassé à coup de tête 

Tout a si bien commencé sur ce nouveau continent, nous nous retrouvions avec un pouvoir d’achat, nous avons, en trichant avec la balance des bagages, réussi à économiser sur le billet d’avion et les 1'500 francs suisses d’économisés sont un pur bonheur, une somme de secours en cas de pépins car l’Australie nous a mis à sec, faisant fondre comme neige au soleil notre petit pécule de secours qui une fois sur sol asiatique devait être à 0 et nous ne sommes plus obligés de transporter avec nous autant de nourritures et d’eau, du poids en moins, plus de facilités pour pédaler. Nous pouvons enfin respirer un peu si le sort continue à nous traiter de la sorte.

la plus grande partie des petites ruelles sont envahies par des pots de fleurs laissé à eux même et la mauvaise herbes pousse de partout

drole de poissons... et bin non, encore des bouteilles de plastique... avant la mer, elles nagent dans les rivières du pays

ce qui aurait du être ma plus belle photo... à quelques dizième de secondes, ces deux oiseaux dessinaient un coeur parfait...

 

On dit que la chance sourit aux esprits préparés… Ben parfois il m’arrive de ne plus vraiment y croire car nous avons du rester une semaine de plus dans notre hôtel pour qu’Isa puisse se réparer complètement, on ne rigole pas avec une forte commotion, puis le premier jour où nous reprenons la route, Isabelle est victime d’une tentative de vol à l’arraché qui heureusement se solde par un échec des deux hommes sur la mobylette car la remorque d’Isa les a empêchés de se coller correctement à elle et ils n’ont réussi qu’à attraper la poche plastique de protection des cartes géographique qui était posé sur sa sacoche de guidon.

La suite n’est pas vraiment plus sympathique, le temps est à la mousson, des rideaux de pluies s’abattent sur nous sans discontinuer, nous détrempant jusqu’aux os, nous imposant souvent de circuler sur une route inondée, parfois par plus de 30 centimètres d’eau qui nous empêche de voir le revêtement de la route et nous exposant à tout moment à une chute faute d’avoir pu éviter le trou devenu invisible avec ces conditions. Nos fessiers aussi souffrent d’être continuellement détrempés, la peau ne respire plus et nos fesses deviennent irritées et de couleur rouge sang.

nous croisons parfois des cyclistes très étranges, celui-ci malgré mes nombreuses tentatives ne nous à jamais répondu

dés que nous empruntons de petites routes, nous ne pouvons pédaler longtemps avant de croiser une décharge sauvage... triste monde

haaa, enfin un nouveau bâtiment qui sort du lot... ici la mosquée de kuantan

 

Chaque coup de pédales devient un effort contre soi-même, chaque mètre effectué est une victoire sur les éléments, chaque jour passé repousse nos limites connues. Le paysage déjà monotone d’un pays de palmiers à huile devient encore plus morbide dans ces conditions extrêmes et les rares fois que nous traversons un paysage qui mériterait une petite pose cigarette ou une photo souvenir, celui-ci nous laisse de glace tant le paysage est gris, tant les efforts à fournir nous enlèvent tous plaisirs de pédaler.

Le seul moment de plaisir ressenti est celui de notre arrivée à destination, où nous arrivons à l’hôtel, pouvons nous débarrasser de nos tenues de cyclistes complètement détrempées, nous doucher et nous effondrer sur notre lit d’une nuit. L’envie n’y est plus vraiment, ce qui ne devait être que notre abri d’une nuit devient souvent celui de plusieurs jours dans l’espoir de retrouver l’envie de pédaler, ou tout simplement une petite accalmie.

malheureusement pour la visiter, il faut se mettre à la mode du pays...

...Isabelle n'y écharpera pas ... ce ne fut pas suffisant, on lui à fait comprendre que nous ne devions pas voir ses cheveux

magasin de chaussures? non, l'entrée de la mosquée, nous sommes fin pret cette fois

 

Malheureusement rien n’y fait, les jours passent et la pluie continue de tomber inexorablement, nous obligeant à reprendre la route malgré tout. Ce matin la fut pire que les autres, était-ce du fait que la pluie tombait encore plus violemment que les autres jours ? Le fait que ce matin soit plus frais que les autres jours ? Ou tout simplement le fait que notre moral était au plus bas à force de luttes journalières ? Aucune idée, mais chaque tour de pédalier était une vraie torture, tout comme la pose de midi qui nous apporte normalement un peu de réconfort, elle ne le fit même pas ce jour-là.

très loin d'être un monument extraordinaire, mais nous nous en contenterons car le reste est bien pire...

haaa, quand le ciel se met à jouer, de belles photos à faire

?... est-ce la représentation des arbres de notre futur fait de métal?

 

Durant ce repas, la température plongeât encore, arrivant de justesse à 20 degrés, et nos corps complètement mouillés commence à trembler, la chair de poule envahit nos bras, nos jambes et la reprise fut encore plus dur. Les mètres ne semblent pas s’écouler, tout comme le temps, nous avons l’impression de faire du surplace, le vent violent de face n’aidant vraiment pas. Puis, afin de finir cette journée en beauté, la pluie et le froid s’attaquent à Isabelle de la manière la plus traître, son tendon d’Achille ne supporte plus pareilles conditions et commence à se rappeler à sa mémoire, en lui sommant : Ehh stop ou je te lâche !

mais heureusement les vrais arbres ne sont pas loin, enfin si vous levez les yeux sur le toit de cette mosquée 

allez, un dernier clein d'oeil, de nuit cette fois

 

Evidement la distance à parcourir ce fameux jour est longue, nous sommes perdu au milieu de nulle part, pas moyen de se stopper et de poser la tente car les à côté de la route sont sous les eaux, pas d’autres solutions pour Isabelle que de prendre son mal en patience et continuer la route en essayant de pédaler qu’avec la jambe gauche, finir les 30 kilomètres qui nous séparent de la prochaine ville où nous trouverons un abri pour la nuit.

Elle à beau tout faire pour soulager la jambe impliquée, rien n’y fait, chaque coup de pédale ne fait qu’enflammer un petit peu plus le tendon, rendant chaque mouvement de plus en plus pénible, de plus en plus douloureux. Après bien des souffrances de sa part, nous arrivons enfin au but, c’est sautillant sur une seule jambe qu’elle me suit pour enfin pouvoir s’allonger sur le lit, enfin c’est fini, elle n’a plus besoin de lutter contre sa raison qui lui disait à chaque tour de roue d’arrêter.

parfois rêveuse...

...souvent amoureuse...

...mais presque toujours souriante

 

Heureusement Isabelle a su gérer le problème, vive les kg en trop de sa fameuse boîte de secours, et nous ne serons bloquer qu’une petite semaine dans cette horrible ville, juste le temps que son tendon lui permette de reprendre la route. La malchance nous poursuit car quelques jours après, c’est à mon tour d’être cloué sur place, par la fièvre dans un premier temps, puis ensuite par une belle couleur rouge. A notre plus grande surprise, je me fais une belle rougeole alors que c’est une maladie infantile que j’ai déjà eue.

On dit souvent qu’un problème ne vient jamais seul, c’est effectivement ce que nous découvrons depuis quelques semaines, pourvu que cela se calme et que nous puissions reprendre notre route plus sereinement. Malheureusement le sort en décide autrement, et comme pour mettre une cerise sur le gâteau, à peine sortis de ma rougeole, voilà que ma tite femme coquine avec une otite (faut dire que soigner une oreille bouchée à coups de cure-dents et pince à épiler y a mieux qui à nouveau nous oblige à un arrêt, arrêt qui se termine cette fois à l’hôpital pour soigner l’oreille malade, puis la pharmacie pour acheter des médicaments et voila que nos petites économies commencent à nouveaux à se rétrécire, ce n’est vraiment pas de chance

et lui alors? bin toujours amoureux... ...très souvent à l'écoute de l'autre... ...et parfois un peu con sur les bords
Allez, restons optimiste, après la pluie, c’est le soleil qui pointe … Du moins nous l’espérons sincèrement. Que nenni, la poisse à décider cette fois de ne plus nous lâcher, et après les problèmes physiques, voici venu le temps des problèmes matériels. Alors que nous nous apprêtons à remonter sur nos vélos et que pour la première fois depuis des semaines c’est le soleil qui pointe son nez,  je découvre que ma selle en cuir n’a pas supporté le traitement. Déjà dans les premiers mois ses rivets avaient rouillés du fait de ma transpiration salée, mais cette fois c’est le cuir qui s’est fendu, la suite du voyage promet d’être plutôt difficile pour mon petit derrière.

Evidement les problèmes ont continué, et cette fois c’est Isa qui en fait les frais, son appareil photo rend l’âme ou plutôt ne veut s’enclencher qu’une fois sur deux puis encore mon tour, je perds notre téléphone portable. Nous voilà bien, déjà que nous n’apprécions pas vraiment ce pays car il n’offre vraiment rien d’intéressant, en plus il faut que nous soyons frappés par la poisse. Allez, restons encore une fois positif, cela aurait pu être pire, nos bobos ne furent que petits, il nous reste mon appareil photo qui malgré d’horribles bruits du à 3 ans de voyage fonctionne encore, et ma selle supporte encore mon poids, pourvu que cela dure.

voici la partie chinoise avec les offrandes de mandarines qui apporte la chance pour l'année à venir

évidement on ne peut pas oublier le fameux dragon du Gong Xi Fa Cai

ici aussi on vend du rêve, mais surtout une belle publicité mensongère... la pub vous indique qu'avec ce climatiseur Sweet Dream climate friendly producteur... les trois filles tiennent un ballon ou il est marqué: Que vous réduiser votre impact sur la planète en réduisant vos émissions de co2 (la j'admet qu'ils font fort) que vous faites des économies d'électricité  bin si j'en emplois pas j'économise plus non?) et la troisième indique "aucun produit chimique nocif" (non faut admettre, ils sont très très fort 

 

Tous ces problèmes accumulés les uns derrières les autres nous ont méchamment retardés, la fin de validité de notre visa thaïlandais arrive à échéance dans 3 semaines, il nous faut mettre les bouchées doubles en espérant cette fois que plus rien ne va nous arrêter car sinon nous serions bien embêtés si nous devions perdre notre visa de 2 mois, car impossible en 1 mois de traverser la Thaïlande et ressortir du coté du Cambodge, il nous faudrait passer quelques jours en Thaïlande puis rentrer à nouveau en Malaisie pour rejoindre la capitale et demander un nouveau visa de deux mois.

même dans les grandes villes, si vous cherchez un peu vous'en trouverez de jolis petits tas d'ordures (derrière c'est une grosse poubelles, mais trop compliqué de viser les trous )

ils vivent les pieds dans la m.... et dans des logement qui en ferait fuir plus d'un européen, mais font tout ce qu'ils peuvent pour avoir une belle voiture et dépenseront tout se qu'ils peuvent pour "tuner" leur voiture, sans oublier évidement, ce qui est la mode ici, les jantes de couleurs)

 

Heureusement pour nous, tout se passe bien, nous avons même d’agréables surprises, comme nous faire offrir à boire et à manger par un patron de restaurant, puis ce sera un autre patron de restaurant qui nous fera l’honneur de nous faire découvrir un thé hors norme, un thé vieux de plus de 30 ans, du Po Ert, un délice à déglutir en douceur, à savourer pour que nos papilles gustatives s’en souviennent à vie, puis découvrir des fruits que nous ne connaissons pas et qui sont aussi une merveille à goûter comme le mangoustan, du mangoustanier, (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mangoustanier) que nous appellerons le fruit des fourmis tellement il faut se battre contre elles pour les chasser de la surface de celui-ci, mais un vrai délice une fois en bouche.

enfin un peu de calme, les yeux peuvent se reposer

le Carambole, un excellent fruit, ici sous plastique pour qu'il murissent plus vite

haa bin voila, quand je vous parlais des appartement à faire peur 

 

Nous avons aussi enfin le temps de ne plus nous occuper de nous et enfin pouvoir à nouveau regarder les choses qui nous entourent, regarder les gens vivre et découvrir de nouvelles choses, comme par exemple que les femmes de Malaisie ne fument pas, nous faire surprendre dans un petit village car au moment ou nous arrivons dans le petit resto du coin, nous découvrons que nous ne pouvons pas manger durant l’appel à la prière que le muezzin lance à travers les porte-voix posé au sommet du minaret, pas parce que la religion nous l’interdit, mais parce que le cuistot est partit à la mosquée 

Nous assisterons aussi à un phénomène très étrange. Alors que nous pédalons sous un ciel qui se couvre à nouveau de gros nuages, nous voyons au loin une tornade de couleur noire s’avancer vers nous. Elle est posée devant nous, au beau milieu de la route sans se déplacer, tourbillonnant sur elle-même. Plus nous avançons et plus nous nous posons des questions, pourquoi fait telle du surplace ? Pourquoi ne voyons nous pas les branches des palmiers à huile bouger ? Ce n’est qu’à quelques dizaines de mètres que toutes nos questions reçoivent une réponse.

Petit moment de répis avec la visite d'un petit temple chinois... ici ses petites statuettes

et toujours autant de couleurs

et dans son bassin, un petit poisson qui si vous prenez en compte que le carrelage du fond fait 15 cm par 15 cm... ça vous donne un poisson de plus de 2 mètres... (isa, tu sais pas ou j'ai rangé la grille du barbecue? )(je viens de tomber par le plus grand hasard sur un article parlant ce ce poisson... l'arapaima dont l'armure résiste aux attaques des piranhaa. http://fr.wikipedia.org/wiki/Arapaima_gigas)

 

Ce n’est pas une tornade comme les autres, celle-ci n’est pas composée de vents et de débris, mais d’oiseaux… c’est des 10aines de millier d’hirondelles qui tournent en rond, formant ce tube noir qui commence à quelques centimètres de la route et monte à plus de 20 mètres de haut. Après un moment d’hésitation, nous nous lançons tout doucement, tête baissée, et rentrons dans la danse des hirondelles.

L’instant est magique, des milliers d’hirondelles nous entourent, nous foncent dessus en nous évitant au derniers moments, nous pédalons dans un nuage d’oiseaux qui arrive par notre droite avant de filer par la gauche pour continuer ce ballet incroyable qui tournoie sur lui-même. Nous arrivons au centre du cercle, cette fois les hirondelles dansent autour de nous tel un essaim d’abeille et nous revoilà à nouveau dans ce flot d’oiseaux, ces oiseaux si surpris de voir deux humains dans leur danse envoûtante que certain d’entres eux font de petits tours autour de nous en tournant la tête pour voir de plus près ce que c’est avant de rentrer à nouveaux dans le grand cercle.
 

allez, un peu de zenitude avec ce bouddha d'or...

...ou avec ces visages d'enfants...

...à moins que vous ne préfereriez le pêcheur à la nace en osier

 

Quelques kilomètres plus loin, nous voyons une nouvelle tornade noire, mais arrivé à quelques mètres, le plaisir n’y est plus, nous voyons un gros camion sortir du nuage, tuant des dizaines d’oiseaux à chaque mètre qu’il parcourt. Cette fois c’est des débris d’oiseaux que nous recevons le tout enveloppé de bruis sourd d’os qui se brisent, de corps violemment arrêter dans leur course, puis arrivé au milieu de la tornade, c’est un tapis d’hirondelles mortes que nous voyons sur le sol, le chauffeur n’a même pas pris la peine de ralentir, il a fait comme si de rien n’était, lui ne craint rien, il ne va quand même pas perdre quelques secondes pour quelques stupides oiseaux.

Sur une bonne dizaine de kilomètres, nous verrons d’autres petites tornades, enfin ce qu’il en reste car à chaque véhicule qui passe, c’est des petits corps qui ne volent plus et qui finissent au sol. La chose est anodine comparé aux malheurs de ce monde, mais pour nous elle ne fait que renforcer ce dégoût de l’homme, dégoût qui grandit au fil de notre aventure. Nous ne comprenons pas ce qui est arrivé à l’homme pour qu’il en soit arrivé à ne plus avoir aucun respect pour la vie et de ce fait, pour la planète qui lui à donner la vie et qui le fait vivre.

certains parents n'ont pas encore assez d'argent pour leur acheter la dernière Wii, alors on joue encore à l'ancienne... sur une statue...

...ou alors avec un simple enveloppe...

...et parfois même les adultes arrivent a jouer, ici avec un palmier en pot

 

Nous aurons aussi d’autres surprise, bien moins tristes, mais surprenantes quand même, comme à la réception d’un hot dog spécial, qui sur une assiette donne 4 petites saucisses sans pain  Ou alors la surprise de voir tous les films qui passent sur les chaînes malaises être précédés par un panneau indiquant qu’il faut avoir 18 ans pour le regarder alors que dans les infos de 20h cela ne pose aucuns problèmes que de faire des gros plans sur des accidentés de la route ou des tués par balles.

pour les autres, bin il reste le travail, bien souvent très ennuyeux...

...on rigole quand même parfois, mais rarement...

...mais bien souvent c'est épuisant

 

Puis ce sera la rencontre avec un pêcheur qui essayera tant bien que mal de nous faire comprendre sa vision du monde, il nous raconte comment le monde est devenu monde. Pour lui, au départ, il n’y avait qu’un seul continent (pas mal pour un début  le centre de ce continent était la Malaisie, puis des êtres venus d’un autre monde sont arrivés sur terre pour en prendre le contrôle, mais les hommes ne se sont pas laissés faire, alors les extraterrestres sont repartis, mais juste avant ils ont divisé le seul continent existant en plusieurs parties donnant le monde que nous connaissons maintenant (je fais un résumé car l’histoire fut bien longue et tous les trois avons bien ri, ehh non les malais ne boivent pas 

et hop, encore une mosquée dans la nuit

enfin nous l'avons trouvé, depuis le temps que nous cherchions un dessert, voici les petites confiseries de toutes les couleurs

ils ont de belles voitures toute tunée, mais leur bâteaux ressemble plus au pays que nous avons visité

 

Malheureusement, les bons moments comme celui-ci furent très rares en Malaisie, quand nous avons fait toute la côte ouest, les malais nous ont presque tous dit qu’il ne fallait pas rester sur notre opinion négative, que nous devions faire la côte est avant de nous faire une idée. Voilà qui est fait, nous venons de finir le tour complet de la malaisie. Malheureusement notre point de vue n’a pas changé, nous ne regrettons pas d’avoir fait ce pays, mais d’un coté ou de l’autre, nous constatons la même chose…

La Malaisie a décidé il y a de cela plusieurs années, de sortir du lot des pays du sud de l’Asie, de devenir un pays riche et développé, les autocollants "Malaisie numéro1" sont partout, le pays à pris la grosse tête et c’est jeté corps et âme dans la course à l’argent et la consommation. Ici les gens collent sur leur pare-brise de voiture tout ce qui peut ressembler à une marque connue avec VIP en prime, ici on veut tout avoir et en profiter au maximum, on laisse tourner le moteur de son gros 4x4 pendant que l’on va manger ou quand les enfants se baignent à la mer, comme cela quand on rentre dans la voiture, la climatisation a joué son rôle et la voiture est fraîche.

voila un plat bien succulent... vous remplissez un bambou de riz et vous le déposez en dessus d'un bon foyer, plus qu'à attendre... miam...

le recyclage existe en malaisie... après avoir coupé bientôt toutes leurs forêts, ils fabriquent des arbres avec des bouteilles plastiques... elle est pas belle la vie? 

pitié, arrêtez, je ne puis en voir plus...

 

Ici on détruit tout le biotope pour planter palmiers à huile ou implanté des piscicultures de poissons ou de crevettes, car la mer ne suffit déjà plus, ici quand vous regardez à l’horizon, ce n’est plus les oiseaux que vous voyez voler, mais des sacs plastiques de toutes les couleurs, chaque fond de cours ou bord de routes ne sont que des déchets qu’on brûle tout simplement quand il y en a trop ou que cela commence à sentir mauvais. Il n’y a pas un petit coin sauvage où vous ne tomberez pas sur une déchetterie sauvage, ici la plus grande partie des égouts se jettent directement dans la mer.

Ici il vaut mieux être une chèvre si vous voulez traverser la route car les gens freinent quand elles traversent, vous, n’y comptez même pas, et ne cherchez pas un passage piéton, ils n’existent pas, c’est en voiture que l’on se déplace ici, même pour ne faire que 50 mètres. Ici c’est dans des cours d’eau qui ressemblent plus à une sortie d’égout que l’on pèche le poisson. Après tout cela, ce n’est pas avec un petit plaisir que nous nous approchons de la dernière ville qui nous sépare de la Thaïlande, mais avec une envie réelle de partir d’ici.

heureusement, parfois enfin un peu de nature préservée...

...enfin si vous ne tournez pas la tête car de l'autre coté, c'est beaucoup moins jouissif...

 

Evidement, les choses ne se passe pas comme prévu, une mauvaise nouvelle vient nous donner le dernier coup de grâce après tant de malchance… Nous venons d’apprendre que l’administration fiscale helvétique vient de nous en jouer une bien bonne en nous faisant payer le double d’impôts que les années précédentes, sûrement une erreur, mais à l’autre bout du monde, j’imagine bien les problèmes que nous allons rencontrer pour tirer cette affaire au claire quand je sais comment il est déjà difficile de le faire quand vous êtes sur place, sans parler du temps que nous allons devoir attendre pour nous faire rembourser.

Ce que nous n’avions pas prévu, c’est que ce manque à gagner allait directement se faire ressentir car aucunes sommes d’argents de la régie n’arrivent sur notre compte bancaire et après un échange de mails, nous apprenons que nous ne recevrons rien pendant 2 mois. Nous voila bien, sans revenu pendant 2 mois, nous qui pensions enfin pouvoir reprendre un peu du poil de la bête, nous nous retrouvons dans une situation pire que celle que nous avons vécue en Australie.

Après les kangourous, voila que ma belle fait la folle avec un beau papillon 

restons si vous le voulez bien un moment dans le beau, avec un petit lever de soleil

 

Autant nos débuts en Asie étaient plus que prometteur, autant cela fini de la pire des manières, à croire que nous avons un problème certain avec la Malaisie car après les problèmes de santé, puis les problèmes matériels, voici les problèmes financiers. Nous devons nous arrêter d’urgence, prendre le temps de réfléchir où tout cela va nous emmener malgré nous, voir comment faire car nous avons l’impression que le ciel nous est tombé sur la tête (et pourtant nous ne sommes pas bretons 

La je sais plus quoi inventer pour rester positif… Heureusement il nous reste encore 800 Euros dans les poches, ce qu’il nous reste du fait d’avoir tricher avec le poids de nos bagages (jamais je n’ai été si content d’avoir triché car autrement je sais même pas comment nous ferions pour manger) C’est comme un fait exprès car il y a quelques semaines, j’ai eu une méchante remise en question sur la vie, le but de la vie et tout ce qui peut en découler et après maintes réflexions, je me suis dit que les choses allaient changer. Je n’avais pas prévu qu’elles changent de cette manière… Et me voilà replongé dans des réflexions que je ne pensais jamais avoir à vivre dans cette vie d’aventure…

haaaa... il nous en aura fallu des kilomètres pour enfin...

...voir quelque chose qui en vaille presque la peine...

...la mosquée flottante de cristal à terengganu

 

"Donc résumons, nous avons 800 Euros en poche pour 2 mois… nous devons quitter le plus rapidement la Malaisie qui du coup devient pour nous bien en dessus de nos moyens. Nous allons donc nous réfugier en Thaïlande, pays dans lequel nous devrions pouvoir manger pendant 2 mois avec cette somme… Isabelle: Et l’hébergement ? Heuuu, là je sais pas, nous n’avons, je pense, pas assez pour dormir tous les soirs dans un hôtel, mais pas grave, la mousson est passée, nous improviserons sur place… Isabelle: Et la pension des enfants ? bin difficile de donner ce que tu n’as pas, il reste de quoi payer deux enfants sur trois depuis notre compte, donc Hugo et Estelle seront payés sinon ton ex se fera un malin plaisir de nous mettre aux poursuites, donc malheureusement ce n'est que Julie qui va en pâtir durant 2 mois…"

(bien domage car ces 400 euros mensuel nous aurait vraiment beaucoup aidé)

Après des milliers de kilomètres dans des décors que nous n'allons pas regretter, nous arrivons enfin sur une petite route comme nous les aimons, mais après quelques kilomètres un panneau nous stoppe...

...la nature a repris son droit, la mer a grignoté notre petit chemin si plaisant...

...nous imposant bien souvent de pousser nos vélos dans le sable... ça c'est la partie qu'Isa n'aime pas

 

"Ha non, un nouveau problème se pose, pas de revenu durant deux mois ? C’est pas d’argent sur le compte pour payer les créances de la maison en milieu d’année… Les choses se compliquent encore… Bon pas le choix, Julie passe à la trappe pour deux mois et les mois suivant nous ne pourrons ne lui verser que la moitié de sa pension alimentaire, en espérant que nous soyons remboursés rapidement par l’état suisse. Et si ce n’est pas le cas ?… Yooo, ça fait beaucoup ça, je ne sais pas si nous aurons assez en milieu d’année pour payer l’hypothèque… La chose se complique encore plus…"

dans les petits villages, vous trouverez toujours plusieurs petits garagistes, ils travaillent à même la terre, déversant tous les restes autour de leur bâtiment, le sol devient noir...

je crois que je n'ai pas besoin de vous dire que cette arraignée est grosse, très grosse, plus grosse que la paume de ma main...

quand les oiseaux pensent qu'une tête de chèvre sert de pistes de décolage ou d'un bon poste de guet

 

"Bon je récapitule, 800 euros pour 2 mois en Thaïlande, la pension de Julie tombe pendant 2 mois, puis 4 mois à 50% en attendant que nous soyons remboursés. Isabelle: et si ce n’est pas le cas ? Heuuu c’est plus du compliqué là, mais des complications extrêmes d’horlogerie…

Nous n’aurons pas assez pour payer la maison, donc nous devons faire des économies drastique sur l’argent qui nous permet de vivre durant ce voyage, donc on ne va plus en direction de la chine car nous ne pourrons quitter ce pays par avion, donc après 2 mois en Thaïlande, nous passerons 1 mois au Cambodge, puis retour un mois en Thaïlande et retour au Cambodge et ainsi de suite"

restons dans les chèvres, en voici une qui éventre les sac d'ordure que les gens posent un peu partout... puis le vent fera le reste...

...poussant les déchets sur la plage et dans la mer...

...ou que vous regardiez, ce n'est que des déchetes et encore des déchets... et pourtant, cette plage est sensée être protégée car...
 

 

"Isabelle: Donc nous allons vivre comme des sauvages pendant 5 mois ou le temps que nous soyons remboursés ? Oui, pas d’autre choix possible… Isabelle: Et si ce que l’état nous a demandé n’est pas erroné et que nous ne recevions rien en retour ? Haa bin là, c’est encore une autre histoire, cela va nous obliger à faire du ping-pong entre la Thaïlande et le Cambodge bien plus longtemps, 1 ou 2 ans, le temps que nous puissions faire quelques économies qui nous permettent de quitter la Chine en avion pour un autre continent, l’Amérique très certainement"

...chaque année, des tortues viennent ici pondre leur oeufs...

...je ne sais pas comment elles vont s'y prendre car rien qu'une simple photo sans déchet est impossible...

...même avec la plus grande volonté qui soit... pauvre planète, stupides humains...

 

"Isabelle: Donc pas de nouvel appareil photo, pas de nouveau téléphone portable et nouvelle selle ? Ben non, on va faire avec, mais ce n’est pas le pire, fini les connections Internet, sauf si nous avons la chance de trouver des connections Wifi libre, mais qui dit pas de chambre d'hôtel dit pas d'électricité pour recherger nos pc, donc le site va en prendre un grand coup aussi, presque plus de mise à jour, et si nous arrivons à en faire une, ce ne sera plus pour parler de voyage mais plutôt de la survie d’un couple perdu entre 2 pays" 

"Isabelle: Et notre famille, nos enfants ? Ben je pense que ne recevant plus de nouvelles de nous, ils viendront lire le site et comprendrons ce qui nous arrive… Mais nous trouverons sûrement des gens qui nous permettrons d’employer leur Internet pour leur envoyer un tit coucou et leur dire que tout va bien… Isabelle: Et ceux qui nous suivent sur le site ? Ben ils seront contents, car cette fois ce n’est plus eux qui vivront notre aventure mais nous qui partagerons ce que la plus part d’entre eux vivent toute l’année, ça ne fera que de nous rapprocher encore plus les uns des autres "

restons dans les hommes un petit moment, ici avec votre cher voisin qui vous invite bien volontiers à venir faire connaissance ou boire un thé... entouré de barbelés, de grillages et de taissons de bouteilles sur son mur d'enceinte... l'homme est vraiment très chaleureux avec ses semblables...

en malaisie, les égouts sont à ciel ouvert et finissent presque toujours dans une rivière ou dans la mer... Voici la rivière de ville...

 

"Isabelle: Donc la suite n’est pas rose ? Non ma Tite femme, bien au contraire, la chose ne va pas être facile, voir même pire, mais le plus important à ne jamais oublier, c’est que nous serons deux pour l’affronter, pour le vivre, et je sais que nous y survivrons, je sais que notre amour nous aidera à surmonter cela, il nous portera et nous déposera en douceur de l’autre coté de la rive, nous en sortirons encore plus fort, encore plus amoureux… C’est la main dans la main que nous poursuivrons ce que nous avons commencé…"

Voilà chers amis, vous venez de découvrir ce que nous même avons découvert, il y a quelques jours, ce n’est donc pas un adieu que nous vous faisons, juste un "au revoir" en attendant des temps meilleurs. Nous savons que cela se passera, mais nous ne savons pas quand car beaucoup trop de choses ne dépendent pas de nous mais du bon vouloir de personne qui ont bien d’autres préoccupations que nos petits soucis du moment.

parfois, mais bien trop rarement, nous croisons des gens qui prennent le temps de vivre et continuent ces gestes qui nous viennent de fort loin...

là j'ai craqué, malheureusement elle est trop petite pour que vous voyiez le gag... à moins que maintenant que je vous en ai dit un peu plus vous le trouviez tout seul

petit détail des bateaux de pêches qui de nuit, allument leur puissantes ampoules pour attirer les calamars

 

A notre retour probable, il y aura pleins de changement dans le site. Changements du à notre remise en question existentielle, comme indiqué dans le livre d’or, nous changeons de point de vue, de philosophie, nous parlerons donc de notre voyage, plus pour ne vous faire que rêver d’un ailleurs meilleurs, mais aussi pour vous montrer à quoi nous devons nous attendre dans un avenir proche, avenir qui s’annonce plutôt sombre si nous ne prenons pas maintenant sur nous de changer radicalement notre manière de vivre… Car vu de nos yeux, les choses ne sont vraiment pas belles, l’homme n'est plus vraiment humain, c’est pour cela que nous vous conterons à l’avenir une histoire intitulée "Vu du sol »

il n'y a pas qu'en jamaïque qu'il y a des rastamen 

un peu de douceur dans ce monde de brutes, ou alors de folie pour oser faire des enfants sachant ce que nous leur léguons

...si au moins nous avions leur sagesse, ou du moins la sagesse de les écouter, car eux nous ont légués une planète qui était encore vivable... Nous... qu'allons nous leur laisser???

 

Mais voila… Ceci est une autre histoire, une bien belle histoire que nous vous raconterons si…           Le revient un jour...

ps: Cette musique est pour toi ma "Tite Femme", elle bercera tes journées et ton coeur... Je t'

(Ben non, plus de musique avec la refonte complète du site en 2017)

 

veni vidi reviensi? Repartis

 

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