Vietnam

22 mars 2015

Il nous en aura fallu des mois de patience pour pouvoir changer de pays, mais cette fois ça y est, le 5 mars nous franchissons notre 29ième frontière, celle du Vietnam…

Je dois admettre que nous attendions ce moment avec impatience, et beaucoup d’interrogations aussi car nous avons entendu beaucoup de mal concernant ce pays, beaucoup de voyageurs nous ont parlé de la double liste de prix, celle pour les Vietnamiens et celle pour les autres, bien plus cher, puis de l’antipathie des vietnamiens, enfin tout a été fait pour nous décourager de découvrir ce pays. Mais ne dit-on pas que la meilleure manière de ce faire une idée est d’y aller pour se la faire soit même ?

C’est évidement ce que nous avons fait, et heureusement car notre perception des choses est entièrement différente de tout ce que l’on nous a raconté… Il y a effectivement certains individus qui vont tenter de se faire un maximum d’argent sur votre dos, ce sont souvent des personnes dans la 50aine qui sont atteintes du syndrome occidentale de l’argent à tout prix, mais ils sont les exceptions qui confirme la règle car dans leur large majorité, ils sont correct… (pis il en faut quelques cons sinon vous n’appréciez plus à leur juste valeur les autres s )

A peine dans le pays et nous voilà dans un autre monde, comme nous le rappelle si bien ces petits bonzaïs

 Les célébrations du Têt, fête très importantes au Vietnam, et voici comme exemple le ponton aux voeux, c'est ici qu'il faut venir déposer son lotus de papier et le laisser filer sur la rivière, lotus dans lequel on aura prit soin d'y déposer sur papier ses voeux pour l'année en cours

Ma petite vendeuse de poussins, et désolé pour la poubelle mais j'y suis pour rien promis s

Il faut aussi admettre que le fait d’avoir voyagé depuis déjà si longtemps vous apprend certaines petites combines comme ne pas demander le prix au départ et au moment de payer donner le billet qui vous semble le plus proche de ce que vous pensez devoir. Pas facile dans les premiers jours car vous devez vous acclimater à un nouveau pays, de nouveaux prix et de nouvelles coutumes, mais avec l’habitude cela se fait assez rapidement et au bout de quelques jours vous êtes parés pour découvrir le pays sans y laisser la totalité de votre bourse.

Je ne sais pas si c’est à cause de nos visages d’anges toujours souriants et près à faire rire dès que cela est possible, s ou si c’est du au fait que des les premiers jours nous essayons d’apprendre un maximum de mots de politesses ou des mots que nous emploierons tous les jours comme demander un café, ou si cela est simplement la réaction parce que nous nous montrons toujours très curieux avec l’envie de comprendre, d’apprendre, mais nous avons découvert un peuple plus que charmant, souriant et très avenant à notre égard, nous saluant à tout bout de champs, venant à notre aide chaque fois que nous nous arrêtons et plongeons nos nez sur la carte histoire de ne pas se perdre, enfin exactement le contraire de tout ce que nous avions entendu et les invitations à partager des moments de vie avec eux ne manquent pas…

Ici aussi l'heure de la sieste n'est pas à prendre à la légère... on l'a fait et peu importe où l'on se trouve s

 Nos premières découvertes culinaires, ici avec des coquillage que je ne savais même pas qu'ils se mangaient s

Autant l'apparence à l'air d'être de mise par ici, autant ils adorent illuminé tout se qui peu l'être, même qu'il change 5 ou 6 fois de couleurs en moins d'une minute

Il ne faut évidemment pas perdre de l’esprit que le Vietnam est un pays avec beaucoup de minorités et régions différentes, que ce qui est valable dans l’extrême sud du pays ne l’est pas forcément au nord, mais nos premières impressions sont dans l’ensemble très bonnes et c’est vraiment avec l’esprit libre et ouvert que nous le découvrons avec voracité. Faut aussi admettre que ce n’est pas avec 3 semaines que nous pouvons nous faire une idée exact de ce pays, mais si cela continue de la sorte, les bonnes surprises ne sont pas prêtes de finir, et c’est très bien comme cela. s

Bon, passons aux choses sérieuses… Parlons de nos surprises s Pour commencer cela fait plaisir de voir d’autres paysages, non pas par la végétation qui ressemble beaucoup à notre précédent pays, mais par des formes qui pointent vers le ciel et nous donnent enfin une ligne d’horizon, des paysages qui sortent du plat et qui donne à vos yeux la possibilité de se poser dessus et nos premiers jours à suivre le bord de mer sur de petites routes était vraiment idylliques pour commencer la découverte d’un nouveau pays.

Voilà qu'Isabelle joue au brise fer, et un parboue à réparer

 C'était un vendeur de ticket de loterie comme nous en voyons énormément, mais lui avait un visage que je ne pouvais pas laisser filer s

Des paysages bien reposants dans nos premiers jours et un vrai changement d'avec le Cambodge

Vu que nous sommes dans le delta du Mékong, il y a aussi beaucoup de rivière ou petits bras de mer à passer, vraiment de toutes beauté sauf que les ponts qui les enjambent sont de vrais instruments de tortures pour nos jambes, sans parler des matins où vous reprenez la route et que la première chose à faire, après à peine 100 mètres de faits, est justement de passer sur un de ces ponts, ça vous brûle les jambes directement et laisse planer dans nos esprits la peur du claquage stupide qui nous immobiliserait durant des mois. Dans peu de temps, il y aura pas mal de bacs à prendre, j’espère juste que cela ne soit pas le parcours du combattant.

La deuxième chose qui nous a frappé dès le début, c’est que les femmes adorent leur chapeau pointu, chapeau conique tenu en place par un bout de tissu bien souvent très coloré et souvent assorti aux couleurs de la tenue vestimentaire, et il a l’air de faire partie de l’identité du pays car beaucoup le porte. (j’ai pas encore de photos de la chose, mais promis, dès que je trouve le visage parfait, je ne manquerai pas de le photographier et de la poster ici s)

et encore un petit bras de mer à traverser et à regarder la carte de près, nous sommes loin d'avoir fini... Aie ouille les jambes... Heureusement c'est bien souvent très beau à regarder

 Nos petits déjeuner commence bien souvent par découvrir se qui se cache au fond des paniers... mais c'est toujours dans la rue que nous mangeons

Lui aussi on le croise souvent notre ami le rat, et dans le coin ils ne sont vraiment pas petits s

La langue est assez difficile à apprendre au début car malgré le fait qu’ils emploient le même alphabet que nous, et que cela nous simplifie grandement la tâche, ils sont capable de vous coller sur une voyelle 7 ou 8 accents différents qui du coup vous changent complètement la prononciation du mot, du coup nous leur parlons et eux ne nous comprenne pas s. Heureusement nous sommes tombés sur un bon professeur qui nous en a appris 2... Le ` et le ´ qui ne sont pas des accents graves ou aigus mais une indication du ton à donner, comme une flèche à suivre, il descend vers le bas et vous faites la même chose, il monte, vous y allez aussi dans la prononciation… (cool, plus que 6 à apprendre s )

Une autre agréable surprise, celle des prix de la vie qui sont vraiment bas, les mêmes prix que ceux du Cambodge mais bien souvent pour une qualité bien supérieure, parfois même les prix sont plus bas et il est fréquent de trouver de quoi dormir à 5 ou 6 dollars, (vous trouvez à moins cher, mais c’est plus spartiate s ) Le seul petit hic, c’est que vous n’avez plus beaucoup de possibilité de trouver des chambres avec ventilateur, l’air climatisé est devenu une norme ici, augmentant un peu le prix des chambres, mais heureusement elles restent bien souvent dans nos moyens.

J'en est vu et fait des travaux pénibles, et celui de cueuilleuse d'ananas ne doit pas faire partie des plus facile, sans parler que cela doit piquer de partout

 Ici ils adorent les animaux... dans des cages, comme de nombreux oiseaux, ou dans leur assiette, comme ici avec ces phytons burmese

Malheureusement c'est bien trop souvent que nous croisons ces paysages de désolation, à vous faire couler les larmes...

Pour ce qui est d’Isabelle, elle est aux anges car elle trouve des soutien-gorges à sa taille de bonnets et peu enfin se débarrasser de ceux qu’elle emploie depuis des années et qui ne sont plus que des trous maintenus entres eux que par des bouts de tissus délavés et plus vraiment blancs. De mon coté j’ai pu changer mes lunettes à soleil, plus besoin de regarder entre les rayures sur les verres, j’ai l’impression d’y retrouver la vue s Et comble de chance, mon tondeuse électrique qui me suit depuis le début a sagement attendu de mourir ici, me permettant d’en retrouver une toute neuve pour 8 dollars. Trop cool s

Tout n’est pas rose non plus car nous pensions trouver un pays un tantinet plus propre que celui que nous avions quitté mais la réalité est tout autre… Les plastiques multicolores et les bouts de polystyrènes expansés de toutes sortes décorent déjà bien des arbustes ou flottent sur les rivières au fils du courant, quand ce n’est pas pour nous empêcher parfois jusqu’à voir l’eau tant les déchets sont nombreux. Ce n’est pas encore ce pays qui va nous redonner un certain espoir sur le devenir de l’Homme…

Notre première invitation dans une famille, et le repas succulent servit car c'était l'anniversaire de la maman... Nous sommes repartis la panse pleine s

Nous croisons de drôle de chose, comme ici le bâtiment qui abrite la secte caodaïste, les 2 millions d'adeptes vénèrent entre autre Victor Hugo, mais aussi Jeanne d’Arc, Pasteur, Churchill, Shakespeare pour ne nommer qu'eux... 

Allez zou, une de plus de cette famille vraiment trop cool... et encore bonne anniversaire maman s

Concernant la circulation, elle est vraiment dense est composée majoritairement de motocyclettes, heureusement car si ils étaient remplacés par des voitures, imaginez simplement que le pays est plus d’un tiers plus petit que la France, mais avec 50% de population en plus, cela vous laisse imaginer le merdier qu’il y aurait sur les routes. Cela ne veut pas dire qu’il est facile de rouler ici, car ça en fait des mobylettes qui arrivent de tous les cotés, des zigzags à faire pour avancer, et dans les villes c’est vraiment le rodéo.

A tel point que j’ai même décidé de me séparer d’un de mes petits rétroviseurs pour le remplacer par un gros, histoire que mon champs de vision s’agrandisse, me permettant d’anticiper un peu plus car il ne passe pas un jour sans que nous croisions des véhicules accidentés ou des ambulances tous feux allumés et sirène hurlante foncer sur les lieux du drame. Une chose à l’air d’être proche de la réalité dans les récits que nous avons entendus… Faut vraiment être sur ses gardes quand vous vous baladez en vélo…

Et voila encore un de nos déjeuner trottoir ou il fait bon fleurter avec les gaz d'échappement

 Encore un autre bonzaï, mais lui doit avoir plusieurs décennies, si ce n'est pas un siècle... je pourrais passer des heures à les regarder

Nous découvrons beaucoup de squares et de jardins publiques où les scène de la vie sont fréquentes, comme ici les photos de la marriée

Nous qui aimons la nature et les animaux, la région est vraiment top car de nombreux oiseaux s’y baladent et nous croisons de nombreux sanctuaires qui leurs sont réservés. A tel point que pour la première fois de ma vie, je me suis imposé une journée dédiée photo. Ce fut vraiment une expérience très intense, remplie de moments incroyables du à la rencontre avec des oiseaux que je n’avais vu que sur des livres, voir même des oiseaux que je ne savais même pas qu’ils existaient, et des instants géniaux où ma chance légendaire a pu s’exprimer à 100% en me faisant croiser de beaux spécimens tout en me permettant de faire de vraiment belles photos. (il vous faudra attendre que je mette à jour la galerie photo sur le vietnam s )

Voilà en gros pour le moment, enfin sans parler de la prise d’otage nous concernant, car nous avions prévu de poursuivre la route il y a déjà 2 jours, mais un groupe d’étudiants en a décidés autrement et veulent absolument nous faire découvrir les beautés et belles places de leur région. Comment refuser une telle invitation, une telle aubaine, tellement impossible que nous en sommes devenus des otages consentants s

et encore un pont illuminé, quand ce ne sont pas les arbres ou autre

 Et la blanche colombe regagna sont pigeonnier coloré

Les rencontres se suivent et ne se ressemble pas, car cette fois ce sont de jeunes étudiants de 22 ans qui nous prennent en main pour nous faire découvrir leur univer et la région, nous en mode content s

Voilà, c’est la fin de notre première mise à jour sur le Vietnam, pas par manque d’envie, mais j’ai vraiment envie d’en savoir plus pour pouvoir mieux vous en parler, pouvoir vous faire entrer entièrement dans ce monde si différent de tout ce qui se raconte, mais pour cela il va vous falloir patienter un peu, le temps que nous fassions le plein d’aventure et de photos… Alors en attendant, je vais vous mettre pleins de photos dans ce texte avec des commentaires bien à moi… s Allez, on vous kiss bien fort et vous disons à tout bientôt… Enfin si nous ne finissons pas sous les roues d’un camion, sinon ça va être plus compliqué s

Allez... on vous aime tellement, voir trop, alors on vous en met 3 de plus s

Il arrive parfois que nous soyions pris en photo... et que nous les recevions par émail... Cela fait plaisir de se retrouver enfin à deux s

 Quand je vous disais que même les arbres y passait s

Et encore une photo ou Isabelle ne peut s'empêcher de faire la guignole s

Et comme notre gentillesse nous perdra, autant finir en beauté par quelques petites anecdotes, non? s

Ici il faut manger en faisant beaucoup de bruits de mastications, et si vous mangez comme par chez nous, sans un bruit, cela veut dire que vous n'appréciez pas la nourriture, donc en avant les bruits de bouches s

Ici, plus il y a de soleil et plus les femmes se couvrent... Il est hors de question de bronzer, du moins dans le sud...

Et la dernière... Pis non, j'ai déjà été trop gentil, cette fois je file s Bon ok.. une dernière très importante... Ici quand il répondent au téléphone, ils disent aussi Hallo s

 

 

1er avril 2015 (non, ce n’est pas un gag s )

 

Bientôt un mois que nous sommes au Vietnam et je dois admettre que les 3 premières semaines furent vraiment super sympa… Autant les rencontres et invitations furent nombreuses au point de nous surprendre, autant certain endroit son beau à faire en vélo car les rencontres avec les animaux ne manque pas, particulièrement en ce qui concerne les oiseaux et reptiles en tout genre. De plus le pays est encore plat, donc un vrai régal pour ceux qui voyagent à notre manière, soit les yeux grands ouverts et le sourire aux lèvres s

Le seul petit bémol est ce foutu vent de face qui souffle en rafale avec des pointes à plus de 50 kilomètres heure, de quoi vous stopper net dans les descentes ou alors vous transforme les jolis bouts de routes plates en vous donnant l’impression de faire une montée d’enfer… Nos petites journées tranquilles se transforment en des journées marathon, surtout sachant que nous roulons à 20 kilomètres heure et que le vent vous fonce dessus à 50… Résultat, vous reculez de 30… J Nous qui avançons déjà lentement, voilà que l’on va encore moins vite… Enfin, voyons le truc du bon coté, avec le vent de face vous ne sentez pas la chaleur s

Commençons la série photo avec ce beau... Heuuu... Je sais toujours pas qui il est... Voilà... Les glandus m'on trouvés le nom. je vous le livre... Il s'agit du Coucou des buissons s

 Lui, je ne vous le présente plus... Mais toujours un plaisir que de le croiser

Mon premier Bihoreau gris, je suis trop content s

Question météo, les nuits sont bien plus fraîche et agréable, mais la journée, il n’est pas rare de voir l’aiguille de notre thermomètre se bloquer à son maximum, soit 60°c en plein soleil, du coup notre super bronzage de cycliste s’accentue encore, nous voilà avec de jolies brassières et jambières, des bras et des cuisses de 2 couleurs, celle qui est protégée et l’autre… Je ne vous parle même pas de nos pieds car quand nous enlevons nos sandales, les marques de bronzage vous dessinent en négatif sur vos pieds la chaussure qui n’est plus là, nous pourrions marcher pieds nus que les gens ne s’en rendraient même pas compte s

Donc tout va bien quoi, J enfin les trois premières semaines dans cette extrême sud ouest du delta du Mékong car à l’approche de la grande ville de Cần Thơ, la plus importante du delta, les choses ont quelque peu changés… Et devinez pourquoi ? Le tourisme… Le touriste dans toute sa splendeur… Nous qui pendant 3 semaines n’avions pas vu une seule "tête de blanc", voilà que nous commençons à en apercevoir… Et comme toujours, tout ce que nous aimons le moins est obligatoirement accouplé à ce tout triste tout blanc et tout bedonnant, passant de la couleur rose à rouge vif quand il arrive à la fin de son "Aventure étrangère"…

Avec le touriste lambda, le Vietnamien n’est plus le même, il ne pense plus qu’à l’argent, essayant dés que possible de vous arnaquer, arrondissant chaque adition à la 10aine supérieure, le prix des hôtels explosent pour une qualité bien inférieure à ce que nous avions eu auparavant, Quand ce n’est pas tout simplement du "foutage-de-gueule" et qu’une personne essaye de vous fourguer une pseudo chambre sans fenêtres et plutôt du style insalubre pour le prix d’un bon hôtel air climatisé… Je pense que nos sourires narquois quand il nous donne le prix et le fait que nous tournions les talons sur le champ sans lui dire au revoir dois lui indiquer que tout les blancs ne sont pas toujours des stupides sur pattes, enfin je l’espère…

La pauvre, elle était toute déroutée et s'était réfugiée dans le temple que je visitais, enfin heureusement pour moi car j'ai pu la photographier s

 Notre première rencontre avec la mer de Chine qui ce jour là n'avait pas des couleurs très avenante à notre égard

J'ai déjà eu la chance de le croiser une fois et de faire un beau portrait, mais c'est toujours impressionnant de croiser ce beau varan malais de plus de 2 mètres... Tu reste gentil hein s

Idem pour le prix de la vie… Un simple Nem à 15cts passent facilement à un truc de luxe à 1$, certains essayent de nous proposer nos cigarettes au double du prix normal et je ne vous parle pas du petit café qui passe du simple au triple, voir quadruple… De quoi vous dégouter d’un pays, voir de vos vacances… Heureusement la "tête de blanc" est un animal stupide et très prévisible, aux mœurs identiques où qu’il se trouve, il découvre un pays en se rendant dans une ville, prend un hôtel si possible avec tout se qu’il faut pour ne pas avoir besoin d’en sortir, et dans le pire des cas va oser explorer le pays dans un rayons de 500 mètres autour de son hôtel… Et à son retour, il sera fière de crier autour de lui qu’il à fait le Vietnam…

Du coup, il nous suffit bien souvent de faire ces 500 mètres, franchir cette ligne invisible, et l’on retrouve enfin les Vietnamiens du début, des hôtels 2 fois moins chers pour une qualité bien supérieur, des Nems au prix normaux, des sourires et des mains tendues qui ne puent pas l’argent à plein nez… seul hic, nous voulions découvrir le marché flottant, mais les prix sont exorbitant car ont vous demande 15$ par personne alors que le prix normal n’est que de quelques dollars et pas moyens de marchander car ils savent très bien que 2 de perdus c’est de toute façon dix cons qui vont dire oui… Pire, parfois on vous en demande 40, à croire que couillon est inscrit en grosses lettres sur nos fronts…

Comme un fait exprès, c’est en arrivant dans cette ville que nous avons échappés au pire, enfin Isabelle… La région compte énormément de ponts qui enjambent des canaux ou des petits bras de mer, certains ne sont pas bien grands ni hauts car tous ont une forme courbée, mais pour d’autre, il en va autrement… Plus la distance à franchir est grande, plus l’arc de cercle monte et c’est justement sur un de ces grands ponts que l’accident se produisit… Vous avez pour commencer une bonne montée, parfois plusieurs 100aines de mètres, qui vous amènent à une aussi grande descente qui vous propulse à plus de 40 kilomètres heure…

Fini les petites routes quand nous arrivons dans les villes... Et le rodéo peut commencer

 Je commence à aimer cette langue moi s

Ma première rencontre avec le martin-pêcheur, ici en vole et tellement petit que vous ne voyez rien hein dit? Ben il vous faudra attendre que je mette son portrait dans la galerie photo s

C’est à quelques dizaines de mètres du sommet que la cassette arrière d’Isa (mais oui vous savez… les pignons, les disques dentelés à l’arrière, où la chaine passe et vous donne plusieurs vitesse s ) ben elle c’est dévissée et à commencé à se mettre de travers, faisant dérailler la chaine sur la roue arrière, pour bien faire, elle à été se coincer entre le dernier pignon et les rayons, bloquant net la roue d’un seul coup, stoppant Isa sur le champ… Heureusement qu’elle était en plein effort et en montée car elle à pu poser en urgence les pieds au sol pour ne pas tomber, mais quelques mètres plus loin c’était la descente et à 40 kilomètres heures, la chose aurait pu finir dramatiquement…

Nous qui en 7 ans n’avons jamais eu de gros soucis avec nos vélos si ce n’est quelques rayons cassés, voilà qu’il faut qu’un truc incroyable arrive car jamais je n’ai entendu ou vu ce genre de problème sur un vélo, me faisant penser que la petite révision faite au Cambodge n’était pas aussi bonne que prévue car je ne vois pas comment une cassette peu se dévisser si ce n’est par un employé qui la dévisse pour nettoyer les pignons et les remontes sans prendre la peine de bloquer correctement la cassette… Je ne le saurais jamais je présume…

Enfin bref, tout c’est bien fini, c’est le principal non ? (du coup moi je me demande si je ne devrais pas contrôler ma cassette arrière s ) Enfin, quand je dis bien fini, c’est presque bien fini car un problème en amenant un autre bien souvent, Isa, oui encore elle J en a profité pour casser sur le pont deux autres ponts du à deux agénésies… (non, cette fois je ne vais pas vous mâcher le boulot, je vous laisse chercher comme des grands ce que veux dire ce mot, comme cela vous ne l’oublierez pas s )

Mon copain de tout les jours, le versicolor... Ici en vacances au bord de la mer de Chine pour des raison de Lumbago aïgu s

 Ici la mobilette sert à tout, même de camion de transport

Petite scène de vie quotidienne dans une ville

Alors je ne sais pas si c’est la trouille de se qui aurait pu arriver qui lui a fait serrer la mâchoire comme une dingue, mais nous voilà obligé de réparer tout cela… Heureusement pour elle, Le pays est reconnu pour les soins dentaires, et la réponse à notre demande du prix est plutôt des bienvenue… Le tout ici, dévitalisation d’une dent, fabrication et pose de deux ponts en céramique, vous revient au prix que cela vous couterait rien que de serrer la main de votre dentiste pour lui dire bonjour… Alors si un jour vous visitez le Vietnam, profitez en pour vous refaire un sourire tout blanc s

Le plus chiant dans l’histoire, est qu’il va nous falloir patienter une semaine dans cette grande ville qui n’a vraiment rien pour elle, sauf peu être certains bords du Mékong qui ont été aménagés et dont les grands arbres font une ombre des plus agréables sur les terrasses des petits bistrots… Heureusement ces lieux ne sont pas dans le cercle magique des 500 mètres et pas obligé de se farcir les lourds commentaires de touristes qui savent tout du pays et qui n’arrêtent pas de critiquer tout se qu’ils peuvent…Bizarrement de retour au pays, les amis n’entendront que du bien de vacances parfaites… (Je sens que je vais vraiment me faire de nouveaux supers amis avec cette mise-à-jour s )

Je vais quand même préciser que les "tout triste" ne sont heureusement pas tous du style bête et méchant, quand ce n’est pas tout simplement cons et stupide… Il y a les exceptions qui confirment la règle… Cela ne représente qu’un tout petit pourcentage de la masse, et ces pauvres bougres devront comme nous subirent les méfaits des autres et tenter tant bien que mal de redresser la barre en essayant de passer pour des voyageurs intéressés et nous des touristes lambda, et croyez moi, la tâche est ardue, pour ne pas dire Herculéenne s

Et hop, un petit portrait sourire, c'est loin d'être la plus belle photo portrait, mais je garde les jolies pour la galerie

 L'homme qui cueuillait le fleuve Mékong s

Heureuse que j'ai pu décrocher son cerf-volant de l'arbre...

Pour le reste, nos surprises sont toujours au rendez-vous… Que se soit par des découvertes culinaires en tout genre car ici tout se mange, passant des reptiles aux oiseaux, des grenouilles et des petits rats, sans oublier les végétaux, souvent bien étranges, petites fleurs et plantes d’eau sont au menu, même le liseron y passe, de quoi donner bien des interrogations à notre estomac qui en voit passer des vertes et des pas murs… Mais je dois avouer que cette diversité est vraiment appréciable pour les curieux comme nous.

Nous sommes devenus tellement habitués à certaines choses, que je n’ose pas imaginer si un jour je devais par obligation retourner dans mon pays d’origine… Je me retrouverais à manger les fleurs et liserons du parc communal sous le regard ébahi des passants qui nous prendrait pour des dingues enfuit d’un asile… Et je ne vous parle même pas de cette horreur qui est de s’étaler ses défécations sur tout le derrière à l’aide d’un bout de papier sec… Ici ils ont au moins l’intelligence d’employer un jet d’eau. Quand le hasard veut que nous finissions dans un hôtel de touriste qui n’a que du papier toilette, on n’en pleure presque rien qu’à l’idée de s’étaler tout ça s

Et les anecdotes dans tout ça ? Elles ne manquent pas et nous font parfois bien rire… Je vais tenter de vous en raconter une en essayant de vous mettre dans l’ambiance de la chose, vous allez voir, c’est bien souvent tordant J Une chose qui est surprenante ici, si votre tête leur plait, ils vont venir à vous et commencer une grande discussion, en vietnamien évidemment, et quand vous arrivez à placer une phrase ou un geste qui dit en gros que vous ne comprenez pas, ils vont se faire un plaisir de tout vous redire depuis le début mais en criant plus fort cette fois, pensant que vous êtes sourd et non pas que vous ne comprenez pas le vietnamien s

...Mais encore plus heureuse de pouvoir le faire à nouveau s'envoler

 Un petit coin bien aménagé et très agréable pour y boire son café glacé au bord du mékong, mais heureusement loin des touristes et des prix qui vont avec

Au Vietnam, être chauffeur de taxi, c'est le pied... Et si vous ne comprenez pas, c'est que vous n'avez pas vu son pied vers le rétroviseur s

Heureusement pour nous, les locaux sont vraiment sympas quand ils voient que vous faite des efforts pour apprendre la langue et se font un plaisir de vous apprendre quelques mots ou sons en plus et nous profitons aussi de ce passage dans un endroit touristique pour décortiquer les grandes affiches ou les menus des restaurants qui sont bien souvent sous-titré en anglais, il n’y a jamais de sots moyens pour apprendre n’est-ce pas s

Nos vélos continuent de faire l’attraction de la journée quand nous nous arrêtons dans un petit bouiboui pour boire un coup, le reste du temps, soit les gens rigolent à en perdre leur dentier quand ils nous voient passer, soit le temps s’arrête… Je vous explique… Imaginez une terrasse de café bien remplie, avec des gens qui refont le monde et se parle à haute voix de table en table, soudain l’un d’eux nous voit et lance l’alerte… C’est là que le temps s’arrête… d’un coup toutes les têtes se tournent dans notre direction et un silence de plomb s’installe…  

Plus un bruit, plus une parole, juste des têtes qui vont gentiment tournés, toutes en rythme, comme un ballet parfaitement synchrone pour suivre du regard notre trajectoire, puis une fois que nous avons bien dépassé la terrasse du café, le silence va être rompu par le cri d’un convive plus rapide que les autres qui va lâcher un "Hello" bien tardif car la surprise à prit le dessus sur la parole… Nous, déjà préparés au spectacle, nous lâchons notre bonjour en vietnamien qui les surprend tout autant et le bruit de conversation reprend de plus belle… Le monde c’est arrêté l’histoire de quelques secondes…

Allez, on va finir la série photo avec trois oiseaux... Le beau Guêpier... Guêpier à queue d'azur pour être précis

 ...Ici le grand Coucou Koël, je dis grand car il était vraiment grand... Et je profite de cette photo pour remercier le groupe photo des Glandus sur fb qui m'apprenne à vous faire de belles photos et qui m'aide beaucoup dans l'identification des annimaux que j'arrive à photographier... Merci mes Glandus s

...Et pour finir un petit rapide très difficile à prendre quand il se déplace sous le feuillage de jacynthe d'eau, le Prinia... Je ne sais pas encore si il s'agit du simple ou du ventre jaune, mais il m'a fait souffrir lui pour l'attraper

Pour rester dans nos petites histoires quotidiennes, nous avons enfin réglé un petit souci que nous emmenons partout avec nous depuis bientôt 7 ans. Lors de nos arrêts, il y a toujours la personne qui va venir à vous et vous poser les 4 ou 5 questions standards que tout le monde nous pose, et avec les problèmes des langues, c’est une vraie galère bien souvent de trouver une réponse qui soit compréhensible pour eux, même le fait de leur montrer notre compteur de kilomètres pour leur indiquer que cela fait longtemps que nous voyageons n’est pas compris par tout le monde…

Ce petit problème a été définitivement réglé grâce à un petit jouet d’enfant… c’est un ballon en mousse plastique, un petit peu plus gros qu’une balle de tennis, sur lequel est représenté le monde, une petite mappe monde, sur laquelle nous avons prit soin de tracer au feutre indélébile notre parcours depuis le début… Incroyable d’efficacité, plus besoin de passer du temps à expliquer le début de l’histoire… Ne nous reste que le souci à la question "d’où venez-vous ?" Et la seule manière bien souvent pour répondre est de connaître le mot Suisse, mais dans la langue du pays, et ici cela se dit "Thụy Sĩ" le tout avec une prononciation des plus difficiles pour nous, et c’est bien souvent en accompagnant le mot d’un geste pour montrer l’emplacement de la montre que nous sommes compris… Dur la vie s

 Comme vous en avez de la chance... Il me reste une photo... Celle de la carte de menu du restaurant du coin... La première page nous propose deux type de tortue à toutes les sauces possibles, sur la deuxième page en haut nous avons le droit au pigeons, colombes et autres oiseaux en tout genre... et pour finir... Du lapin... Tien, voilà un truc que je connais... Allez, bon appétit s

Voilà en gros pour cette mise à jour, qui ne comportera pas beaucoup de photos car étant bloqué pour des raisons dentaire dans une grande ville où il n’y a pas grand-chose d’intéressant, vous devrez vous contenter de cela, et surtout de beaucoup de photo d’animaux qui ont été très présent dans le début de la découverte de ce pays… Voilà voili, c’est fini pour aujourd’hui, alors on vous kiss bien fort et vous disons à la prochaine fois… Enfin si Isabelle survit à son dentiste s

Mais cela est une autre histoire qu’elle se fera un plaisir de vous conter dans son coin des femmes s

 

1er Mai 2008 – 1 er Mai 2015

Pendant que le Vietnam du Sud fête les 40 ans de sa libération, nous, nous fêtons tranquillement nos 7 ans de vie sur les routes du monde… En chiffre cela donnerait :
2 personnes,
7 ans ou 84 mois ou 2556 jours de voyage,
29 pays,
76'777 kilomètres,
51 millions de coups de pédales…


Voilà en gros à quoi devrait s’arrête le résumé de ce voyage au long cours… Du moins par rapport aux réactions de la majorité des gens qui nous suivent sur Facebook… Car seul compte la "performance" ou "la juste cause" pour laquelle vous pédalez…
Pour nous les choses sont vécues d’une manière bien différente car pour commencer le mot "performance" ne fait pas partie de notre vocabulaire… Deusio, nous pédalons toujours sans "juste cause", tout simplement par envie de découvrir le monde avec nos propres yeux… C’est très égoïste et pas vendeur du tout, mais cela est pour nous une condition sine qua non pour pouvoir voyager sans contraintes, l’esprit léger… Avoir les yeux et la tête libres de tous filtres afin de pouvoir ressentir les choses simplement, telles quelles sont…


Parcourir et découvrir le monde n’est vraiment pas une chose simple pour un occidentale, encore plus compliqué pour un Helvète car une éducation et des règles bien précises nous ont été dictées, imposées, et c’est vraiment un travail sur soi-même qu’il faut faire pour se libérer de toutes ces chaînes qui transforment toutes visions des choses en ce quelles devraient être et non pas en ce quelles sont réellement, chose que bien des voyageurs ne font jamais, la faute à pas de chance dirons nous J.
Je ne dis pas que cela est facile, bien au contraire, pour nous, durant 4 ans, de nombreuses récidives vous rattrapent par surprise, voilant la simplicité des choses, rendant incompréhensible des situations  pourtant toutes simples, vous privant bien souvent du plaisir de la vie simplement à cause du port d’œillère. Nous en avons croisé un bon paquet durant ces 7 ans de ces "voyageurs" ou "ex pat" mal dans leurs souliers qui passent le plus clair de leur temps à critiquer au lieu de comprendre, qui tentent vainement de modifier au lieu de s’adapter, bien dommage…


Et nous dans tout cela ? Ben pas facile à exprimer non plus car beaucoup de chose s’entremêlent dans nos têtes et nos cœurs… Joie et tristesse, découvertes heureuses et malheureuse, chimère et réalité, espoir et désespoir sont bien souvent en guerre, une guerre perpétuelle qui nous à fait passer de rêveur à optimiste, puis d’optimiste à optimiste réaliste, chose qui n’est pas facile d’accepter car d’un coup le monde s’assombrit, les couleurs pâlissent et le doute s’installe si profondément qu’il arrive parfois que vous soyez sans envie, sans plaisir, la tête vide à vous demander "à quoi bon".


À quoi bon continuer à transmettre des ressentis de vie ou des photos d’instant quand vous savez qu’une photo du cul d’Isabelle apportera bien plus d’intérêt et 1000 "like" alors qu’une photo d’un animal n’en n’aura que 20, que vous aurez 150 j’aime si vous poster un commentaire du style "7 ans sur nos vélos" et seulement quelques uns si vous dénoncez une situation ou postez une photo du monde réel… À quoi bon continuer quand vous savez que les gens préfèrent rêver leur vie que d’avoir une vie de rêve… Tant de questions et si peu de réponse… tant de questions qui resteront certainement sans réponses…
Alors "a quoi bon" ? Pourquoi continuer sur cette voie ? Je n’ai pas encore la réponse, je ne l’aurais peut être jamais, mais peu importe… Nous allons continuer aussi longtemps que possible tout simplement parce qu’un retour serait comme une petite mort, ce serait comme vivre dans un endroit sans fenêtre, cela reviendrait à s’enfermer entre 4 murs à attendre que la mort viennent enfin vous libérer, à rêver d’une vie au lieu de la vivre.


On dit que celui qui part en revient changé, c’est vrai pour nous, nos croyances se sont effondrées les unes après les autres, nos chimères se sont envolées pour toujours, ne laissant derrières elles qu’un terrain dévasté où une nouvelle base tente de prendre corps jours après jours, les piliers fissurés qui ne se sont pas écroulés sont rénovés et renforcer pour nous permettre d’avoir une fin de vie aussi épanouissante que possible, pour le peu de temps qu’il nous reste… (voyez, je suis bien un optimiste réaliste s )


Je ne sais comment finir cette "bavure" J’aurais bien voulu la finir par une phrase du type : "celui qui lutte peu perdre, mais celui qui ne lutte pas a déjà perdu"… Mais même cette phrase a du mal à passer car est-ce vraiment une vie que de la passer à lutter ? Alors je vais tout simplement finir ce texte d’anniversaire (youpiiii s ) par cette photo de Périophtalmes (poisson marcheur) et ces deux petites fourmis qui tentent de survivre dans un monde qu’on leur impose, photo qui veut tout dire mais qui restera sans commentaire…

  ...s... (vous ne voyez pas les petites fourmis??? Ben il vous faudra attendre que je la mette sur la galerie s

 

5 Juin 2015

Les deux premiers mois dans le Delta du Mékong ont été un vrai plaisir, les petites routes et petits chemins de terres nous ont apportés beaucoup de surprises et de bonheur, de rencontres qui vont faire que nous garderons de bons souvenirs de nos premiers tours de roues dans ce pays. Mais chaque chose à une fin et il nous fallait Maintenant penser à des choses plus terre à terre et nous diriger vers une grande ville.


Ce n’est jamais un plaisir pour nous de nous balader dans des grandes villes et nous faisons vraiment tout ce que nous pouvons pour éviter qu’une d’elle croise notre route, mais après plus de 7 ans de voyage, il faut se rendre à l’évidence… Le matériel à terriblement souffert, voir à carrément rendu l’âme comme les suspensions avant de mon vélo, j’ai beau repousser la chose et rouler depuis plusieurs milliers de kilomètres avec, au bout d’un moment ça veut plus et cela devient même dangereux.

Un beau spécimen de poisson marcheur (periophthalmus) qui tente de survivre dans les déchets humains

 Voilà notre belle Isabelle qui prend la pose devant un spendide Bougainvillier

Le Vietnam aura été pour moi le pays des portraits


Il y a aussi Isabelle qui est plongée dans le flou depuis plusieurs années, ses lunettes date de 5 ans et ne sont plus du tout à sa vue actuelle, se mettre devant son ordinateur lui donne mal à la tête, à la tombée de la nuit et ne voit plus rien et me suis au radar, elle ne peut non plus repousser le moment de refaire ses lunettes et les bruits qui courent nous ont indiqué que le Vietnam était recommandé pour ce genre de chose pour des prix défiants toutes concurrences. La décision est prise, direction Ho Chi Minh Ville (Saïgon) qui est à quelques jours de vélo.


Nous savions que cette option nous ramènerait dans les réalités du monde moderne, nous savions à l’avance qu’il faudrait se battre pour ne pas être plumé, que les sourires humains seraient remplacés par les sourires intéressés, que les mains tendues ne le seraient plus pour les mêmes raisons, que nous allions nous retrouver en plein dans ce que nous avions quittés avec plaisir il y a déjà bien des années de cela, mais malgré tout nous avons quand même ramassé une gifle durant cette "transhumance"

Ici la vie se passe sur le trottoir... Et n'allez pas me faire dire ce que je n'ai pas dit hein s

 Très surpris de voir que les petits pipis des grands et des petits se font directement dans la rue

Un des nombreux ponts que nous allons franchire, une vraie torture pous les muscles, mais un beau point de vue sur une terre plate


Plus nous nous rapprochions de la grande ville et moins notre budget journalier nous permettait de rêvasser, Il fallait faire attention à chaque sou pour ne pas dépasser nos moyens, chaque arrêt pour manger commençait par se renseigner sur le prix, chaque stop dans un hôtel débutait par un marchandage histoire de gagner quelques francs, tout n’était plus que questions de transactions et pourparler. Au lieu de vivre vous passer votre temps à vous batailler… Que de souvenirs…


À peine arrivé à Saïgon, nous avons la chance de tomber sur l’exception qui confirme la règle, un hôtel correct à 9$, un prix supérieur à notre budget, mais un moindre mal quand on voit ce que l’on nous a proposer deux rues plus loin, une porcherie de 15m2 sans fenêtre à 15$, autant dire que le touriste est vraiment prit pour un couillon dans cette ville. Trop content de notre découverte qui dépassait de loin nos espérances, nous nous assoyons heureux à la terrasse du café en face de notre hôtel, buvons nos petits rafraichissements bien mérités, nous avons bêtement baissé la garde et la sentence est direct… C’est presque notre budget hôtel qui part en 4 boissons.Les débuts sont prometteurs…

Je vous avait dit que c'était une torture, regardez un peu la tête d'Isa s

 Haaa ces visages... Même sans les dents j'adore leurs sourires

Non, je ne vous dirais pas qu'il faisait son pipi quand j'ai pris la photo s


Nous qui avions pensés ne passer que 7 à 10 jours au maximum ici, le temps de tout trouver, c’était vraiment être optimiste car dés le début nous comprenons qu’il nous faudra faire marcher la concurrence car au deuxième opticiens visités, la différence de prix est époustouflante, Il va nous falloir faire la tournée des magasins et cela pour chaque chose que nous devons changer ou réparer, histoire de ne pas dilapider stupidement la somme mise de coté depuis des mois.


Les distances à parcourir sont aussi impressionnantes, sans parler du fait que nous ne trouvons pas de plans de la ville assez précis, nous devons le soir d’avant regarder la carte sur internet, la mémoriser et tenter au petit matin de parcourir cette cité en se remémorant visuellement cette carte virtuelle tout en faisant extrêmement attention à la circulation qui est infernale, bien longtemps que nous n’avions pédaler sans laisser flâner son regard à droite et à gauche, ici c’est droit devant en anticipant un maximum les déplacements des autres, quelques secondes d’inattention et c’est l’accident assuré.

Bien souvent ils font du vélo assis sur le porte bagague, voilà une autre question qui restera malheureusement sans réponse

 Isabelle qui est allergique aux piqures des guêpes et des abeilles a cette fois pris plaisir à poser avec s

La Rose de porcelaine (Etlingera elatior) Une petite merveille de la nature de part sa beauté


Malgré cela, il est fréquent de se faire "pousser" la remorque, de se faire couper la route par un "4 roues" qui pense avoir des droits sur vous du fait de ses 2 roues en plus, ici le fair-play n’a pas sa place, si pour gagner quelques secondes il faut se permettre de jouer avec votre vie, cela sera fait sans état d’âme, isabelle en fera les frais, le gros 4x4 n’a pas aimé que je garde ma place dans la fil malgré ses coups de klaxons et il se fera un plaisir de shooter l’arrière de la remorque d’Isabelle, pliant son pare-boue et brisant sa lumière arrière avant de filer sans demander son reste. Pas de chance, j’ai eu le temps de relever son numéro d’immatriculation, nous pourrons régler nos comptes plus tard…


Enfin c’est ce que je me suis dit en inscrivant sur un bout de papier son numéro, mais je n’avais pas imaginé la suite.  C’est un des cotés aléatoires de la vie de voyageur, il est quasi impossible de faire des prévisions à moyen ou long terme car votre vie est règlementée par beaucoup d’éléments sur lesquels vous ne pouvez interagir… Comme le temps qu’il fera, le bon vouloir des autorités pour l’obtention de visas ou autre, votre état de santé joue aussi un rôle car allez travailler quand vous êtes malade, pas de soucis, mais pédaler en tirant une charge de 100 kilos c’est vraiment une autre paire de manche.

Et voilà encore un autre portrait... J'ai vraiment pris mon pied...

... a leur tirer le portrait, bon... 

...Faut dire que mère nature n'était plus présente, fallait bien que je trouve un autre sujet à fixer


Cette fois c’est tout qui à joué en notre défaveur, Un petit acte anodin qui entraîne un nombre incroyable de réactions qui s’enchaîne les uns derrières les autres sans que vous puissiez changer quoi que se soit, vous ne pouvez que regarder, subir, en espérant que la chose ne dure pas trop longtemps. Cette fois c’est une bête info qui à été le départ de tout. Cette info disait que la médecine traditionelle du pays avait un taux de réussite de près de 75% sur le traitement des acouphènes.


Acouphènes qui sont apparus il y a 1 an, suite à une grosse fièvre, infection de l’oreille interne entraînant une petite perte de quelques décibels sur les sons aigus, rien de bien grave ou handicapant, j’entendais juste un peu moins fort Isabelle quand elle me crie dessus s Mais mon cerveau en décida autrement et constatant cette petite diminution, il décida de faire quelques réglages internes et modifia le volume de réception des son aigus, du coup mes oreilles entendent mon cerveau fonctionner, et comme il fonctionne tout le temps, un sifflement se fait entendre par mes deux oreilles 24h/24h.

Elle n'a pas été facile à fixer derrière ses barreaux

 Les deux roues ici sont un mode de vie, et bien souvent de curiosité vu les charges transportées, voir le type de chargements... vous comprendrez plus bas

Il n'y a pas d'âge pour être une fashion victime s


Même cela ne me posait pas vraiment de problème, sauf peu être en pleine nature celui de devoir tendre un peu plus l’oreille pour écouter les petits bruits de celle-ci. Mais pourquoi pas l’enlever si cela est possible, alors go, direction l’hôpital indiqué par une connaissance sur place. Malheureusement le traitement n’était pas celui prévu et je passe d’un traitement traditionnel prévu à celui de la médecine dite "moderne" Adieu petites plantes et acuponcture, bonjour molécule moderne et contre effet.


Je me retrouve avec différents vasodilatateurs et des prises de cortisone. Verdict, mon immunité chute dû à la cortisone, laissant libre place à tout ce qui traîne comme saleté dans un hôpital. Isa nous ramène un joli petit virus respiratoire qui se fait un plaisir de me sauter dessus et d’allez droit là ou on m’avait fragilisé, mon ventre. Et c’est 3 jours de fièvres intenses et de diarrhées qui me clouent au lit, tellement malade que je ne peux manger, même le troisième jour quand j’essaye de mettre quelques victuailles dans ce ventre affamés, elles n’y resteront que quelques minutes avant de ressortir par le haut à grands jets.

Le menuisier suclpteur de nacre, ce fut un vrai bonheur que de le croiser et le voir travailler

 Ils ne sont pas encore tous sur leur tablette... les rêveries font encore partie de la vie

Plutôt original pour effectuer son dernier voyage... Quand je vous disait qu'il était possible de tout faire avec un vélo s


Le 4ième jour je peux enfin sortir de mon lit, mais 5 minutes de marche me mettront directement à genoux, J’ai passé le gros mais à voir je suis loin d’être sur pied et ces 4 jours font que notre visa est maintenant proche de sa fin. Plan A, rester 4 jours tranquilles pour se refaire une santé et quitter le pays la tête encore pleine de questions concernant ce pays ou Plan B, demander une extension de visa d’un mois ce qui me laissera aussi le temps de me refaire une santé mais aussi de répondre à ces question…


Allez, Plan B, cela inclus que je vais devoir faire les démarches dans mon état, mais peu importe, après j’aurais 1 mois pour me refaire. C’est parti… non, c’est mal parti car après avoir traversé la ville pour nous rendre dans les bureaux officiels, la première réponse qui nous est donné est : Je ne peux rien faire pour vous… Heuuu, j’ai du raté un épisode là, j’ai bien lu comment obtenir une extension et il faut commencer par avoir ce papier ??? L’officier nous lance sans autre explication et d’un ton des plus dédaigneux que nous devons passer par nôtre hôtel.
Soit, retour au point de départ, ça tombe bien car j’ai des crampes et la turista a décidé de ne pas me lâcher d’une minute.

première fois que j'arrive à approcher de si près une Hirondelle rousseline ( Cecropis daurica)

 Quand je vous disais que les choses transportées pouvaient être surprenante, voici la moto-canard s

C'est marrant, je ne pense jamais à nous photographier quand nous sommes sur nos vélos, pensant que ce qu'il y a autour l'est bien plus... Mais ce n'est pas le cas sur FB, mes autres photos ne font que des flops alors que cette photo frôle les 100 j'aime... Je mis ferais jamais à ce mode virtuel... Ou alors les internautes sont amoureux du cul d'Isabelle s

 

Arrivé à l’hôtel, la réceptionniste nous annonce qu’ils font effectivement les démarches pour avoir une extension, mais qu’il leur faut un papier… Celui de l’endroit que nous venons justement de quitter sur les recommandations de ce si gentil officier… s Je sens que je ne vais pas garder mon calme bien longtemps, Heureusement nôtre ami se propose d’y aller avec sa moto et de ramener le fameux papier dans l’après midi, parfait, mon état ne me permet plus de continuer et je passerais le restant de la journée au lit.


Deuxième journée, le matin la réceptionniste avait déjà rempli le fameux papier et avait déjà fait apposer les tampons obligatoires à notre demande, dont celui du fameux bureau du gentil officier. Le problème est que j’ai un joli papier plein de tampons, mais bizarrement je n’ai rien dans mon passeport… Evidement, trop simple, maintenant il faut prendre le tout et se rendre dans un autre bureau, à l’autre bout de la ville. Je sens que cette journée commence aussi mal que celle d’hier… je sens les emmerdes à pleins nez et ce n’est pas ma turista qui me fait dire cela s

Un vrai coup de chance de tombé sur ce juvénile Grand Coucal (Centropus sinensis) Il va devenir un splendide oiseau

 Les enfants sont toujours un régal à prendre en photo de part leur reaction toujours inattendues

Et hop, un couple qui nous à bien fait rire durant 2 jours


Ok, on remonte sur nos vélos et nous voilà à la recherche du bureau tant convoité. Après une heure de route, nous arrivons enfin à destination et pour nôtre plus grand plaisir les bureaux sont fermés pour cause de rénovations… Il ne faut surtout pas l’indiquer sur le site internet, sinon c’est trop facile. Les choses se corsent donc et nous voilà cette fois à la recherche d’une autre adresse, celle où ils ont déménagés, mais sans plan cette fois, juste une adresse.


Enfin nous y voilà, la chance à fait que nous n’avons pas été obligé de tourner des heures et un café juste à coté me permet enfin de desserrer les fesses et d’avoir un peu moins cette tête d’un gars qui à un sérieux problème. Devant le bâtiment, j’ai l’impression que je vais revivre le calvaire d’Astérix dans ses 12 travaux, quand il est à la recherche du fameux formulaire car aucune indication en anglais, plusieurs niveaux et pleins de bureau. Après moult recherches et tâtonnements, je crois bien que nous sommes dans la bonne file d’attente.

Dur la vie sur la moto de papa

 Le beau Nymphalidae Cetosia cyane, toujours un plaisir que de le croiser

Je crois bien que c'est l'animal que j'ai le plus photographier durant ce voyage, mais enfin j'ai réussi à faire une belle photo avec un joli bokeh s


Gasp, après 5 minutes on nous fait comprendre qu’il faut prendre un ticket, on ressort vers la machine à ticket... Oui mais, un ticket adfkjgn ou un ticket dsfghg, bon pas le choix, personnes ne comprend se que nous voulons, nous y allons au petit bonheur la chance, va pour le deuxième ticket. Ha la chance, c’est le bon à voir la tête de l’officier, nous sommes enfin devant son bureau. Mais son "Je ne peux rien pour vous" jette un froid. Nous essayons de comprendre, rien n’y fait, nous essayons alors de savoir quoi faire et retour au point de départ car il parait que c’est l’hôtel qui à fait une erreur, il manque un tampon… J’ai une envie subite de meurtre, une envie furieuse de tous les étrangler, heureusement mon envie d’aller aux toilettes est la plus forte et nous quittons les lieux en toute urgence.


Retour donc à notre point de départ et l’expression de mon visage fait que la réceptionniste s’empresse de faire plein de téléphones pour régler le problème. La démarche qu’elle nous transmet le lendemain matin pour régler le dossier me parait des plus suspecte… C’est notre ambassade qui doit apposer le dernier tampon ??? Ok, à pays différents, coutumes différentes, c’est peu être comme cela que les choses se font ici. Recherche sur internet, et coups de chance, pour un consulat nous avons 3 adresses différentes, c’est bien d’avoir le choix. s

Je l'entend presque chaque jour et son chant est un régal, par contre pas facile à photographier, voici le joli petit Barbu à plastron rouge (Megalaima haemacephala)

 Sa famille est nombreuse et variée, ils sont tous très jolis mais tellement rapide que les prendre en photo est un vrai parcour du combattant... Mais cette fois...

... C'est le fait qu'il fasse son nid en faisant des va et vient continuel qui m'a permis de me poser sur sa route et pouvoir le photographier, voici le superbe Capucin damier (Lonchura punctulata)


Allons directement aux sources, site internet du DFAE, là je suis sur d’avoir une réponse (département fédérale des affaires étrangère) et c’est reparti pour une traversée de la ville. Le gros building est trouvé, mais très difficile d’y trouver ce que nous cherchons… un coup à droite, un coup à gauche, pis on nous fait monter, pis redescendre car il ne fallait pas monter par la cage b mais a, enfin bref, nous ne sommes plus à cela prêt. Surtout quand nous apprendrons quelques minutes plus tard que cette adresse est la future adresse du consulat, que personne n’est encore au courant… Tiens bizarre, pourquoi mon envie de meurtre réapparait ???


Heureusement pour nous, Monsieur le Consul General est présent à ce moment précis et le bruit de deux Suisses en perdition lui est parvenu aux oreilles. Il prend donc un peu de temps pour nous le consacrer, enfin surtout pour venir aux nouvelles car il ne comprend rien à notre histoire, tout comme nous ne comprendrons rien aux réponses qu’il nous donnera, réponses qui nous démontrent avec brio comment ménager le chou et la chèvre, tout l’art de la communication consulaire, faut avouer qu’il est très fort dans le domaine… s

Que voilà une surprise tombée du ciel... Bébé chauve-souris c'est quelque peu perdu

 Les photos de nous deux sont rares, Alors en recevoir faite par des amis du moment est toujours un grand plaisir...

...surtout quand celui-ci est un photographe indépendant car les photos sont belles


Bon ben voilà… Merci Monsieur, mais nous voilà en bas de l’immeuble, sans nôtre visa, sans réponses claires à nos questions, bref, encore un événement qui nous renforce dans notre idée que toutes ces structures et ces Monsieurs, ces salaires et ces immeubles reflétant la richesse du pays ne servent vraiment à rien, si ce n’est au Business et hommes bien aisés évidement. Déjà que l’obtention de nos passeports avait été un vrai parcours du combattant et nous avait fait les regarder d’un drôle d’œil, là leur cause est cette fois définitivement fixée... Ils ne servent vraiment à rien…


3 jours de convalescence perdu et plus que 4 jours de visa, fini le plan A ou B, nous devons quitter le territoire. Mon état ne s’étant pas amélioré, on décide de courir le risque de prendre 2 jours pour tenter de régler ce problème de diarrhée, les 2 derniers jours seront eux pour faire les 100 kilomètres qui nous séparent d’un ailleurs et on l’espère vraiment meilleur.

Haaa les 2 roues du Vietnam... toute une histoire...

 Et voilà encore une photo amie s

La moto-papillon, espèce très rare s


C’est vraiment dommage de finir comme cela notre expérience Vietnam, Pas que nous en garderons de mauvais souvenirs car les deux premiers mois ont été riches en découvertes et rencontres humaines, en contact d’avec mère nature qui nous à grandement récompensé de par ses paysages tout en beautés et ces rencontres animalières, plus précisément oiseaux et papillons. Nous avons fait de belles photos, de beaux portraits, nous garderons le souvenir de ces deux roues qui servent à tout et du succulent café vietnamien.


Mais nous restons encore pleins de questions sur ce pays, faute de temps nous ne saurons pas pourquoi ils mettent du beurre et du sucre sur leur frittes, nous ne saurons pas pourquoi les mamans prennent plaisir à empiffrer leur enfants pour en faire de vrais bibendums, pourquoi à 9 ans elles nourrissent encore leur enfants à la cuillère, comme pour un bébé, enfin presque car celui-ci cours et la mère cours derrières avec son assiettes et sa cuillère à soupe. Et nous ne saurons toujours pas qui à fait les traductions françaises de certaines cartes de restaurant pour vous donner de belles salades frit, des épinard perturbés, des palourdes sociales voir des palourdes de forêt, ni pourquoi les filles s'habillent en polaire pour aller à moto alors qu'il fait 40° s

La circulation à Ho Chi Minh Ville (Saïgon) est un veritable enfer et nos 2x 3 mètres auront bien du mal à si faufiler

 Le vélo-taxi, les anciens adorent ce type de transport, mais Madame la Marquise est prudente et enfile son casque chaque matin s

Parfois on se demande comment ils font pour circuler dans cet enfer


Nous resterons aussi sur notre faim quand au refus de notre extension, sans motifs, du moins personne ne nous l’a donné clairement car c’était toujours à cause de la faute d’un autre. Nous nous souviendrons par contre toujours de notre fuite de ce pays en étant malade comme un chien, deux jours d’obligation à suivre une route habitée sans arbre ni oiseaux, un flot de véhicule incessant, à mon accident durant le trajet, tout pour mal finir. Nous allons faire une deuxième tentative dans ce pays, dans quelques mois, tout au nord, ou nous ne seront pas obligé de passer par la grande ville cette fois en espérant que nous n’aurons que des bons souvenir à emporter avec nous.

Le camion-poubelle est ici remplacer par la Moto-poubelle

 Première pluie et première innondation, c'est toujours une sacré expérience que de s'y déplacer, vous ne savez jamais si votre pied ne va pas finir dans une bouche d'égout qui n'est plus protégée par sa grille de métal, sensation garantie

Le grand Voilier échiquier (Papilio demoleus) toujours somptueux dans son habit de couleurs, et le petit rond de couleur dessine parfois un visage


Voilà, c’est la fin de cette mise à jour, il nous reste à traverser entièrement le Cambodge pour rejoindre le Laos, où nous espérons décrocher notre visa pour la chine que nous rejoindrons en traversant le Vietnam du nord, mais cela est une autre histoire que je vous conterais si nous survivons à la mousson que nous allons subir dans les régions reculées du Cambodge… Alors vélo ou pédalo s

ps On m'a raporté que la lecture du site sur grand écran posait un problème de lisibilité car le texte s'étalait sur toute la largeur de l'écran, alors je vais tenter de résoudre le problème pour la page suivante... Et merci à ceux qui me transmettre ce genre d'info sinon je ne peux améliorer le site... (je suis aussi en train de refaire pleins d'anciennes pages avec cette mise en page, pour qu'il soit bien lisible et tout beau...)

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